La participation a été au plus bas pour la 14e journée de mobilisation contre la réforme des retraites.Le ministère de l'Intérieur a compté "281.000 manifestants" en France, et la CGT "plus de 900.000".
Une mobilisation en chute libre. Après cinq mois de manifestations contre la réforme des retraites, les syndicats ont observé une participation au plus bas pour leur 14e journée de mobilisation.
Selon le ministère de l'Intérieur, la journée a réuni 281.000 manifestants en France. Ils étaient 31.000 à battre le pavé parisien. La CGT a revendiqué en France "plus de 900.000 manifestants", soit le chiffre le plus faible depuis le début du mouvement. A Paris, elle a annoncé 300.000 participants, plancher déjà atteint à deux reprises durant l'hiver, et la préfecture 31.000 (moins que les 37.000 du 15 mars et du 16 février).
Des chiffres également bas en province
En province, les chiffres étaient également souvent au plus bas selon autorités et syndicats : 8000 à 50.000 manifestants à Toulouse, entre 5500 et 10.000 à Rennes, ou encore 5.000 à 10.000 à Grenoble.
En dehors de quelques actions coup de poing - intrusion au siège du comité d'organisation des JO-2024, coupure d'électricité en banlieue parisienne - les perturbations sont restées très limitées, notamment dans l'éducation avec à peine plus de 5% de profs grévistes selon le ministère.
"Le match est en train de se terminer, qu'on le veuille ou non, avec cette inconnue de ce qui se passera jeudi à l'Assemblée", a reconnu mardi Laurent Berger. Le numéro un de la CFDT a appelé les syndicats à "peser dans le rapport de force à venir" sur d'autres sujets comme les salaires ou les conditions de travail.
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