Après le 19, les Français sont de nouveau descendus dans la rue ce mardi 31 janvier pour manifester contre la réforme des retraites.Des mouvements de grève ont également touché plusieurs secteurs, dont les transports.De quoi perturber la journée de nombreux utilisateurs à travers la France.
Plus de 36% de grévistes à la SNCF avec un trafic "fortement perturbé". Environ 2 TER sur 10 en région, quasiment pas d'Intercité et 25 à 30% de TGV selon les axes. Alors que de nombreux Français descendent dans les rues ce mardi 31 janvier pour manifester contre la réforme des retraites, le secteur des transports est perturbé.
En Île-de-France, dans les métros, seules les lignes 1 et 14 automatiques fonctionnent normalement et les chauffeurs de bus et de tramway assurent 80% du service. Le trafic des trains de banlieue est également perturbé avec un train sur dix en moyenne sur les lignes lignes C, D, E, J, L, N, P et R.
D'autres villes de France sont touchées. À Marseille, une des deux lignes de métro (la ligne 1) et une des trois lignes de tramway sont complètement à l'arrêt, et la fréquence est ralentie sur les autres lignes. À Nice, les trois lignes de tramway sont à l'arrêt, ainsi qu'au moins 25 lignes de bus de l'agglomération. En Corse, plusieurs traversées maritimes entre l'île et Marseille ont dû être reprogrammées à mercredi.
Reprise mercredi
Un trafic perturbé qui lance une journée de galère pour certains usagers. À Metz, Dorine, interrogée par les équipes du 13H de TF1 en tête de cet article, ne peut pas rentrer chez elle. "Il n'y a plus de train qui va en Alsace. C'est le que j'habite. Je vais de nouveau demander si je peux être hébergée là où j'étais", déplore-t-elle. Dans l'est de la France, on compte un TGV sur deux et deux lignes de TER sur 25 sont en circulation en Lorraine.
Pour les habitants de Libourne, en Gironde, la situation est encore plus difficile : la gare est tout simplement fermée. Un peu plus loin à Bordeaux, d'autres voyageurs se retrouvent bloqués. C'est le cas d'une habitante de Biarritz, arrivée le matin de Paris, qui doit attendre près de six heures avant de pouvoir prendre un train et rentrer chez elle. "J'ai du boulot donc je vais me louer une chambre jusqu'à ce que mon TER parte et que je puisse rentrer chez moi pour travailler", explique-t-elle.
Toutefois, face aux annonces de grève, de nombreux Français ont pu s'organiser et certaines gares sont restées peu fréquentées. Pour ceux qui n'ont pas eu le choix, la journée de galère devrait se poursuivre. Le trafic normal ne reprendra que mercredi matin.
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