CORONAVIRUS - Fixé à 20 heures sur toute la Guadeloupe début janvier, le couvre-feu a été abaissé à 18 heures à Pointe-à-Pitre et aux Abymes depuis vendredi. Une nouvelle flambée de violence s'est emparée de l'île. Un gendarme a été blessé par balle, jeudi.
L'heure du couvre-feu, qui commençait à 20 heures en Guadeloupe, a été abaissée à 18 heures dans les communes de Pointe-à-Pitre et des Abymes. Cette mesure est en vigueur jusqu'à dimanche, a indiqué vendredi 21 janvier le préfet du département, après une nouvelle flambée de violence sur fond de contestation contre l'obligation vaccinale.
Plusieurs heurts ont éclaté jeudi sur l'île où un gendarme a été gravement blessé au genou, visé à balle réelle à Pointe-à-Pitre. La semaine dernière, le collectif d'organisations mobilisé contre l'obligation vaccinale avait appelé l'ensemble de l'île à se joindre à une journée "île morte" " et à se "mobiliser partout, dans la rue et devant les entreprises". Le bâtiment administratif du centre hospitalier de Basse-Terre a été pris pour cible par une quarantaine de personnes qui ont tenté d'y pénétrer.
Lire aussi
Guadeloupe : les forces de l'ordre démantèlent le piquet de grève du CHU, symbole de la contestation
Lire aussi
Guadeloupe : le directeur du CHU et ses adjoints agressés par des opposants à l'obligation vaccinale et exfiltrés
Lire aussi
La Guadeloupe à l'heure du couvre-feu
Dans la commune des Abymes, en marge de pillages, les forces de l'ordre ont notamment été prises à partie par des jets de projectiles divers, pierres, cocktails Molotov ou boulons, selon des sources policières. Le maire de Pointe-à-Pitre, Harry Durimel, a déploré vendredi que "ce matin encore, la ville se réveille avec la gueule de bois". Le préfet de la région Guadeloupe a "condamné" les actes de violence et a appelé "chacun au retour au calme".