BRAVO ! - Le 1er mars, c’est la Journée mondiale du compliment. En cette occasion, pourquoi ne pas faire naître un joli sourire sur le visage de vos collègues ? Car comme le montrait l'an dernier un sondage réalisé par le site d'emploi Qapa.fr, au travail, on a tous besoin d'être encouragés.
Vous avez laissé passer la Journée mondiale de la gentillesse (3 novembre) ou la Journée internationale des câlins (21 janvier) ? Ne passez pas à côté de la Journée mondiale du compliment, fêtée traditionnellement le 1er mars. Et pour cause. Créée en 2003 aux Pays Bas, cette journée a été voulue par ses inventeurs comme étant "la journée la plus positive dans le monde".
Le principe est simple : dites "Merci", "C’est gentil de ta part", "Félicitations", "C'est bien ce que tu as fait", et vous verrez immédiatement le visage de votre collègue de travail s'illuminer. Car, comme le montrait l'an dernier le sondage réalisé par le site d'emploi Qapa.fr, tout le monde, sans exception, a besoin d'être encouragé. Ainsi selon cette enquête, 90% des personnes interrogées ressentent le besoin d'être complimentées pour leurs actions. Les 35-44 ans sont même plus demandeurs que les autres avec 98% de votes.
Les jeunes plus chouchoutés au travail
Autre constat : il semble que les compliments au travail évoluent avec l'âge. Comme l'expliquait l'an dernier à LCI Stéphanie Delestre, PDG de Qapa, "seules les personnes ayant entre 18 et 24 ans déclarent à plus de 70% être souvent complimentées pour ce qu'elles font. Ce qui n'est absolument pas le cas pour le reste de la population. Ainsi, de 25 à plus de 55 ans, 65% des personnes interrogées disent que leurs supérieurs sont très avares d'éloges". "Il semblerait que les jeunes soient plus réceptifs aux compliments que les autres", notait Stéphanie Delestre.
"En revanche, pour les 35-44 ans, crise de la quarantaine oblige, on est plus tourné vers soi-même", poursuivait-elle. Résultat, pour 70% des personnes appartenant à cette tranche d'âge, et 66% des plus de 55 ans, les reproches sont malheureusement plus importants que les félicitations.
"Puisque c'est ça : je boude !"
Par voie de conséquence, ces mêmes personnes, qui se sentent mal jugées, déclarent se vexer si elles n'ont pas eu de félicitations pour la réussite de leur travail. C'est le cas pour 71% des 35-44 ans et 66% des plus de 55 ans. "Pour les autres tranches d'âge, notamment les plus jeunes, le manque de félicitations ne semble pas les toucher. C'est la génération cool", expliquait Stéphanie Delestre.
Et du côté des managers ? "Ils se voient tous parfaits !" lançait notre PDG. "La majorité des personnes interrogées pense complimenter à plus de 72% leurs subordonnés, mais la palme revient aux 35-44 ans qui sont plus de 80% dans ce cas". Une seule chose à faire pour voir si ce sondage dit vrai, ce 1er mars, postez-vous devant votre supérieur, et attendez de voir ce qui se passe.
Sondage effectué auprès de 19.473 personnes sur Facebook représentatives de la population nationale française entre le 20 et 23 février 2017. Profils des personnes interrogées : 51% non-cadres et 49% cadres, 48% d'hommes et 52% de femmes. Tranches d'âges : 17% de 18-24 ans, 21% de 25-34 ans, 22% de 35-44 ans, 23% de 45-54 ans et 17% de plus de 55 ans.
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