Ce sont les best-sellers de Noël mais les associations de consommateurs s'inquiètent de certaines failles : il serait possible de pirater certains jouets connectés. Des pirates peuvent aisément communiquer à distance avec certaines poupées ou robots, donc avec les enfants qui y jouent.
Pour les jouets connectés, devenus l'une des tendances de Noël, c'est le revers de la médaille. L'association de consommateurs UFC-Que Choisir a publié une étude pointant les risques de piratage concernant les poupées connectées "Mon amie Cayla" et le robot connecté "i-Que".
Quels sont les risques ?
En se connectant par bluetooth, à l'aide d'un simple smartphone, au jouet en question, les pirates peuvent communiquer à travers la poupée. Ils peuvent ainsi récupérer des informations et parler directement avec votre enfant.
Le problème, c'est que la connexion bluetooth n'est pas sécurisée. Et même à travers un mur, il est possible de "prendre le contrôle" de ces jouets connectés.
Il y a un an, V-Tech, un des leaders mondiaux du jouet intéractif, a été piraté. Des données personnelles d'utilisateurs, parents comme enfants, stockés sur ses serveurs, ont été volées.