Kenzo, agressé durant Ajaccio-OM, "vivra un magnifique moment aux JO", promet Amélie Oudéa-Castéra

Un moment d'exception. C'est ce qui se profile en 2024 pour le petit Kenzo, cet enfant de huit ans atteint d'un cancer au cerveau, pris pour cible avec ses parents samedi 3 juin au soir durant le match Ajaccio-Marseille. Amélie Oudéa-Castéra, la ministre des Sports, lui a promis ce lundi qu'il sera invité lors des Jeux olympiques dans la cité phocéenne.

"J'ai en tête qu'on puisse lui faire partager un moment joyeux, à nouveau, dans un stade", a déclaré la ministre au cours d'un déplacement. "Ce qui m'importe, c'est qu'on redonne le sourire à ce petit garçon et que toutes les personnes à l'origine de ces violences inacceptables soient punies à leur juste mesure". "J'ai envie qu'on éradique cette violence dans les stades et que plus jamais des enfants avec leurs parents aient peur d'être là, peur de vivre leur passion", a ajouté Amélie Oudéa-Castéra. 

Selon BFMTV, la ministre a pu joindre la famille de l'enfant ce lundi matin, ce qu'elle a confirmé sur Twitter. "J’ai d’abord pris de ses nouvelles, des nouvelles de ses parents. J’ai pu échanger avec sa maman Amandine qui m’a fait part de leur émotion, de ce qu'il s’est passé, du traumatisme que ça a été pour toute leur petite famille ce week-end", a détaillé Amélie Oudéa-Castéra. 

Arrivés en loge samedi soir à Ajaccio pour réaliser le "rêve" de ce jeune fan de l'OM, Kenzo et son père ont alors mis leurs maillots bleu et blanc du club phocéen. Des supporters corses ont aperçu ces derniers. Une quinzaine de jeunes hommes sont alors montés vers eux, a raconté la mère de l'enfant à l'AFP. "Mon plus jeune fils a réussi à sauter la barrière et est parti dans la loge d’à côté. Kenzo n’a pas compris ce qu'il se passait, il a été bousculé et est tombé. Il s’est tapé le visage contre la barre du balcon. Mon mari était juste derrière, ils ont été lui demander son maillot et ils lui ont mis deux coups de poing dans la tête. Puis ils sont repartis et ont brulé le maillot", a raconté Amandine, qui vit avec sa famille près de Cassis.

Le club corse a dénoncé des "actes inqualifiables" et promis de porter plainte "dès que les individus auront été identifiés". La famille a déposé plainte et le procureur d'Ajaccio a ouvert une enquête pour violences en réunion.