INSOLITE - Alors qu'ils verbalisaient un automobiliste entre La Ciotat et Marseille, des policiers ont vu défiler devant eux une voiture avec un curieux passager à son bord.
"On voit de tout dans ce métier !" Le commentaire amusé d'un porte-parole de la police nationale résume bien l'incongruité de la situation à laquelle ont fait face des policiers de La Ciotat (Bouches-du-Rhône), jeudi 21 novembre. Ces derniers ont ainsi vu passer devant eux une voiture sans permis, transportant, comme passager avant... un poney, rien de moins.
"Il était confortablement installé à l'avant", raconte l'un des deux agents, qui étaient en train de procéder à un "contrôle routier classique de téléphone au volant", quand ils ont vu passer l'étonnant attelage. Devant le caractère inédit de la scène, ils ont décidé de l'immortaliser, postant le cliché sur le compte Twitter de la police des Bouches-du-Rhône avec un message d'appel au recrutement.
Prêts à devenir #Policier et à affronter l' #Insolite ? https://t.co/PdWDtr7qY9 Surprise lors d'un contrôle routier 🚔 entre #LaCiotat et #Marseille , un poney au service des enfants handicapés !!! Noble cause certes mais attention aux règles de transport de nos amis les #Animaux pic.twitter.com/tJoZNFmRAU — Police nationale 13 (@PoliceNat13) November 22, 2019
Un poney qui accompagne des enfants en rééducation
Face à cette violation des règles de transport des animaux, les policiers se sont enquis de la raison de la présence de l'animal à bord du véhicule auprès de la conductrice. Cette dernière, qui avait réorganisé le véhicule "comme un mini-van", leur a expliqué qu'elle emmenait l'animal chez des enfants en situation de handicap, auprès de qui elle travaille, en tant que rééducatrice motrice fonctionnelle.
Elle était justement en train de passer un permis de conduire l'autorisant à transporter l'animal. En attendant, elle transportait l'animal, âgé d'un an, de cette façon, de sorte que "le poney rentre par l'arrière et ressort par la portière avant droite", a expliqué le policier à l'AFP. La véracité de ces explications confirmée après quelques coups de fil, et l'état de santé du poney vérifié, les agents ont décidé de ne pas la verbaliser.