La mort de Bernard Tapie en octobre aurait laissé sa femme en grande difficulté financière, selon une enquête de Paris Match.Il ne resterait plus rien de leur patrimoine et Dominique Tapie devrait rembourser près de 600 millions d'euros de dettes.
C'est un héritage compliqué que Bernard Tapie laisse à sa femme. Selon une enquête de Paris Match, sa veuve, Dominique Tapie, doit rembourser une dette de près de 600 millions d'euros dans le cadre de l'affaire du Crédit Lyonnais. Celle-ci doit donc faire une croix sur le patrimoine du couple. La vente des biens ne suffirait cependant pas à éponger l'ensemble de ses créances.
Plus de carte bleue ni de chéquiers
"L'hôtel particulier, comme tous les biens des Tapie, a été saisi depuis 2015. Elle dit 'J'ignorais que mon mari avait vendu' et j'écris 'prétend-elle' parce que quand on regarde, dans les faits, ces biens ont été saisis", explique la journaliste qui a mené l'enquête, Sophie Des Déserts, sur le plateau de "C à Vous".
Selon son article, avant même le décès d'un cancer de Bernard Tapie, le 3 octobre dernier, le couple avait déjà des difficultés financières. "Tout était saisi dans l'attente du jugement, donc légalement, ils n'avaient plus de carte bleue, ni de chéquier. Ils donnaient l'illusion que tout était comme avant, que la belle vie reprenait comme dans les années 80, et en fait, comme le maintient un des juges du dossier, c'étaient les clochards les plus célestes de Saint-Germain-des-Près", raconte Sophie Des Déserts.
Pour autant, Dominique Tapie pourrait continuer à vivre à Paris grâce à ses relations. Paris Match précise que Jean-Louis Borloo, amie de l'ancien homme d'affaires, va lui procurer un appartement.
Sur le
même thème
Tout
TF1 Info
- InternationalHaut-Karabakh : l'enclave au centre des tensions entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan
- Police, justice et faits diversDisparition inquiétante de Lina, 15 ans, en Alsace
- Police, justice et faits diversAttentat de Magnanville : sept ans après, l'heure du procès
- SportsRC Lens
- Sujets de sociétéLe pape François à Marseille, une visite historique