Accusé de sexualiser les enfants, le directeur artistique de Balenciaga s'excuse après une campagne polémique

TD avec AFP
Publié le 3 décembre 2022 à 16h40, mis à jour le 3 décembre 2022 à 17h08

Source : Sujet TF1 Info

Une campagne de la marque Balenciaga mêlant enfants et accessoires sexuellement connotés a suscité de vives critiques.
Le directeur artistique de Balenciaga, Demna, s'est excusé "personnellement".

"Je veux m'excuser personnellement pour le mauvais choix artistique (...) et j'assume ma responsabilité." Par ces mots, le styliste géorgien et directeur artistique de Balenciaga, s'est excusé "personnellement", à la suite d'une campagne malencontreuse, mêlant des enfants et des accessoires sexuellement connotés. 

"Si j'ai voulu parfois provoquer à travers mon travail, je n'ai jamais eu l'intention de le faire avec un sujet aussi horrible que la maltraitance des enfants, que je condamne", a-t-il poursuivi à travers une message posté sur Instagram. Cette campagne ratée place le créateur sur la sellette : bien qu'habitué des provocations et auteur de défilés dérangeants porteurs de messages sociétaux, Demna a reconnu avoir cette fois manqué sa cible.

Une image entâchée

Sur certaines images, retirées il y a plus d'une semaine, on pouvait observer une jeune fille, debout sur un canapé ou sur un lit, tenant telle une peluche un sac en forme d'ourson aux sangles de couleur noire. Des clichés inspirés de l'imagerie BDSM, une pratique sexuelle sadomasochiste. Muse de l'enseigne Balenciaga, la star américaine Kim Kardashian avait réagi à la polémique en expliquant qu'elle souhaitait "réévaluer" sa relation avec la marque suite à cette campagne.

Cet épisode compromettant pour Balenciaga n'est pas le seul à mettre l'enseigne en difficulté. Des internautes ont en effet relevé que sur une autre photo, un sac est disposé dans un décor de bureau où l'on trouve des documents gênants. Ces derniers représentent des extraits d'une décision de la Cour suprême américaine portant sur la pornographie infantile. Balenciaga a assumé "la pleine responsabilité du manque de surveillance et de contrôle" dans cette affaire, mais s'est finalement résolu à ne pas engager de poursuite contre la maison de production North Six et le décorateur Nicholas Des Jardins, initialement visés.


TD avec AFP

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