"Les berges sont à nous " : les partisans des quais sans voitures donnent de la voix à Paris

Publié le 10 mars 2018 à 19h44, mis à jour le 10 mars 2018 à 19h52
"Les berges sont à nous " : les partisans des quais sans voitures donnent de la voix à Paris

SANS VOITURE -Plusieurs centaines de personnes - dont Anne Hidalgo - se sont rassemblées pour apporter leur soutien à la piétonnisation des voies sur berges de la rive droite à Paris, projet phare de la maire de Paris récemment annulé par le tribunal administratif.

Entre 800 (selon la police) et 2000 personnes (selon les organisateurs) ont défendu la piétonnisation des voies sur berge ce samedi sur la rive droite de la Seine à Paris au cri de "Les berges sont à nous". Ce rassemblement était organisé par une dizaine d'associations venues défendre la fermeture aux voitures de 3,3 km des voies Georges Pompidou qui fait tant polémique depuis plusieurs mois dans la capitale. Cette fermeture a été récemment annulée par le tribunal administratif de Paris obligeant la maire de Paris Anne Hidalgo à promulguer un nouvel arrêté cette semaine pour imposer cette fermeture aux véhicules à moteur. 

Venue "soutenir cette action citoyenne" au milieu des  élus de sa majorité municipale (PS, PCF, Ecologistes) parés de leurs écharpes, Anne Hidalgo a salué devant la foule "un site emblématique", rappelant que Paris avait  "donné son nom à l'accord sur le climat".    "C'est un combat pacifique", a-t-elle encore dit mais "ce n'est pas l'urgence, ce ne sont pas les polémiques qui vont nous faire reculer sur le  temps long que les politiques doivent intégrer".

Corinne Lepage : "Nous devons beaucoup à Anne  Hidalgo"

Parmi les élus présents dans le cortège, Corinne Lepage a apporté un soutien appuyé à la maire de Paris. L'ancienne ministre de l'Environnement sous le gouvernement Juppé et auteur d'une loi sur l'Air, a estimé qu'il fallait "beaucoup de  courage pour s'attaquer à la pollution de l'air et nous devons beaucoup à Anne  Hidalgo qui a affronté des tempêtes".  "Il y a des oppositions et on peut le comprendre, mais nous sommes  aujourd'hui face à deux priorités, la question de la santé et du changement  climatique qui se négocie encore moins", a ajouté Mme Lepage en notant que "le  droit de l'environnement n'est pas parfaitement adapté".

Des élus du Val-De-Marne et de Seine-Saint-Denis comme son président  Stéphane Troussel (PS) étaient présents, ainsi que le candidat à la direction  du PS Luc Carvounas (Val-de-Marne).

   


La rédaction de TF1info

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