Olivier Véran promet aux couples de femmes qu'elles pourront s'inscrire dans "des parcours PMA dès la rentrée"

Publié le 8 juin 2021 à 8h58
L'Assemblée nationale, en décembre 2020 (image d'illustration).

L'Assemblée nationale, en décembre 2020 (image d'illustration).

BIOÉTHIQUE - Ce lundi, les députés ont débuté pour la troisième fois depuis 2019 l'examen du projet de loi bioéthique comprenant l'ouverture de la PMA aux couples de femmes homosexuelles et aux femmes célibataires.

"Nous y sommes enfin", salue Olivier Véran : des couples de femmes pourront "s'inscrire dans des parcours PMA dès la rentrée", a promis le ministre de la Santé ce lundi, alors que les députés examinent pour la troisième fois le projet de loi de bioéthique.

Le Parlement doit adopter définitivement le texte en juillet et "les textes d'application de la loi doivent être préparés dès à présent" afin "que des premiers enfants puissent être conçus avant la fin de l'année 2021", a promis le ministre de la Santé, au coup d'envoi des échanges sur le texte qui doit ouvrir également la procréation médicalement assistée aux femmes seules.

1.550 amendements déposés

Promise par le président de la République, la première et probablement seule grande réforme de société du quinquennat a été l'objet de nombreux débats à l'Assemblée et a pris du retard en raison de la crise du Covid-19. Et entre temps, l'opinion publique, aussi, a évolué sur le sujet. Selon un sondage Ifop publié ce lundi, plus de deux tiers des Français y sont désormais favorables. 

"Ce texte ne satisfera pas tout le monde, mais il sera un texte équilibré, ambitieux sans être aventurier et responsable sans être tiède", vante Olivier Véran.

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L'opposition de droite a déjà déposé près des deux tiers des 1.550 amendements au menu jusqu'à vendredi. Il en restait plus de 1.300 encore à discuter lundi en fin de soirée, à la suspension des débats. Plusieurs amendements visant à supprimer l'article premier du projet - relatif à la PMA - émanant de la droite ont été balayés par la majorité et la gauche.


La rédaction de TF1info

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