Cinq collègues de travail, qui avaient pour habitude de jouer ensemble au Loto, se sont partagées plus de 2 millions d'euros le 20 mars dernier.Elles avaient validé leur ticket gagnant à Antibes dans les Alpes-Maritimes.
L'union fait la force. Si l'on en croit la Française des Jeux (FDJ), cet adage sied particulièrement aux gagnants du Loto. Fin mars, par exemple, ce sont des tickets collectifs qui ont remporté le jackpot de 7 millions. Parmi ces chanceux, cinq collègues de travail, qui avaient validé leur grille à Antibes (Alpes-Maritime), se sont partagées 2,3 millions d'euros, soit 446 000 euros chacune, rapporte le site Tirage Gagnant. Une information confirmée samedi par la FDJ.
Elle est arrivée pâle comme un linge et nous annonce notre gain de quelques millions. Nous n’en sommes pas revenues.
Une des gagnantes
Ces cinq employées n'en étaient pas à leur coup d'essai. "Jouer au Loto était devenu leur petit rituel depuis trois ans", explique le site. Leur technique était d'ailleurs bien rodée : un billet de Loto comprenant 5 grilles, chacune avait pour habitude de cocher ses numéros fétiches. Ensuite, l’une d'elles était chargée d’aller valider leur ticket et surtout de le garder précieusement. C'est cette dernière qui a découvert la combinaison gagnante du tirage du 20 mars, à savoir : 7-10-19-26-38 et le numéro chance 8.
À peine remise de ses émotions, la détentrice du Graal a foncé jusqu'à leur travail pour annoncer la bonne nouvelle à ses "compagnes de fortune". "Elle est arrivée pâle comme un linge et nous annonce notre gain de quelques millions. Nous n’en sommes pas revenues", explique l’une des gagnantes. Leur cinquième acolyte manquant à l'appel, elles ont dû attendre le lendemain pour l'informer. "On s’est toutes enfermées dans un bureau et nous lui avons appris l’incroyable. C’était une immense joie", expliquent-elles.
Puis, les jeunes femmes ont dû dissimuler leur reçu de jeu en attendant de recevoir leur gain. Et là, pas question de commettre l'irréparable et de prendre le risque qu'il finisse à la poubelle. Mais à l'inverse de beaucoup de gagnants qui font preuve d'une certaine originalité (ou pas) pour trouver leur cachette, pas question de placer leur ticket du gros lot sous un matelas, ou dans une pile de linge, elles ont préféré l'inviolabilité d'un coffre-fort.
Les cinq collègues de travail ont finalement récupéré leur butin mi-avril en même temps que les autres gagnants de la soirée : deux familles qui se sont partagées le restent du jackpot. En tout, ce tirage du 20 mars aura embelli la vie d’une quinzaine de joueurs du Loto. Quant aux cinq employées, elles ont promis de continuer à jouer ensemble.