DÉMARCHES - Dans un communiqué publié mardi, la préfecture de Haute-Garonne a annoncé qu'elle allait accélérer la procédure d'expulsion des squatteurs de la maison d'un octogénaire, occupée illégalement pour la troisième fois en deux ans.
La fin du cauchemar pourrait avoir lieu plus tôt que prévu. Dans un communiqué publié mardi, la préfecture de Haute-Garonne a fait savoir qu'elle allait accélérer la procédure d'expulsion des squatteurs de la maison de Georges, 84 ans, à Toulouse. Celle-ci est occupée illégalement pour la troisième fois en deux ans.
"Le propriétaire de la maison a saisi ce jour le préfet, lequel a immédiatement déclenché la procédure d’expulsion accélérée pouvant conduire si nécessaire à l’évacuation des lieux, par décision administrative telle que prévue par la loi", écrit la préfecture.
Les intrus, qui sont entrés par effraction avant de prendre possession des lieux, seraient une quinzaine. Immédiatement après leur installation, ils ont accroché un écriteau sur la façade de la maison : "Ce lieu est notre domicile ainsi que notre résidence principale", proclame le texte. Au fait des lois censées les protéger, et qu'ils énumèrent, les squatteurs concluent : "Il ne peut y avoir d’expulsion sans décision exécutoire du tribunal."
Si cette maison ne répond plus au critère de logement principal, un amendement voté en octobre dernier permet l'action de la force publique même dans le cas des résidences secondaires.
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