Des organisations étudiantes et lycéennes appellent à "durcir le mouvement" contre la réforme des retraites

par M.G avec AFP
Publié le 16 février 2023 à 16h02

Source : Sujet TF1 Info

Des organisations étudiantes et lycéennes ont appelé à "durcir le mouvement" contre la réforme des retraites.
Elles demandent des actions tous les jeudis, jusqu'au 7 mars, puis une journée de mobilisation de la jeunesse le 9 mars.

La jeunesse s'en mêle. Alors qu'une cinquième journée de mobilisation se déroule ce jeudi dans l'Hexagone, des mouvements étudiants et lycéens veulent mettre, encore davantage, la pression sur le gouvernement. "Nous appelons la jeunesse à se mobiliser, à durcir le mouvement et à mettre à l’arrêt le pays pour faire comprendre au gouvernement que nous refusons son projet de réforme des retraites", ont indiqué dans un communiqué commun les syndicats étudiants Unef, Alternative et la Fage, le mouvement lycéen la Voix Lycéenne, ou encore l'Union des étudiants communistes, les Jeunes socialistes, les Jeunes insoumis et les Jeunes écologistes.

"Faire monter la pression le 7 mars"

Les organisations demandent notamment "à construire la mobilisation par des actions sur les lieux d’études tous les jeudis jusqu’au 7 mars", puis "à faire monter la pression le 7 mars" et "à continuer la mobilisation le 8 mars". Elles ont également décrété "une journée d’action et de mobilisation de la jeunesse, le 9 mars, pour dénoncer et mettre en lumière l'impact de la réforme sur les jeunes et imposer une véritable mise en protection sociale des jeunes".

Ce jeudi, des sites universitaires étaient fermés à Rennes (université de Rennes 2) et Paris en raison de blocages par des étudiants. Dans la capitale, des étudiants ont dormi sur le site de Tolbiac de l'université de Paris 1, dans la nuit de mercredi à jeudi. Il n'a pas ouvert ses portes ce 16 mars. L'université a aussi informé les étudiants de la fermeture de quatre autres sites de Paris 1 jeudi, dont le centre historique de la Sorbonne, "au regard de la situation actuelle, de l'occupation en cours et de la dégradation du bâtiment Pierre-Mendès-France (Tolbiac, ndlr) ainsi que des risques pour la sécurité des personnes et des biens".

Par ailleurs, quelques lycées ont été bloqués ou partiellement bloqués à Paris ou en région parisienne, comme à Janson-de-Sailly dans le 16e arrondissement de la capitale ou au lycée Lamartine (9e). "C’est notre avenir qui est en jeu", a expliqué Charlie, 15 ans, devant ce dernier établissement. 


M.G avec AFP

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