Manifs anti-pass sanitaire : 121.000 participants décomptés, la mobilisation baisse encore

Publié le 11 septembre 2021 à 19h58, mis à jour le 12 septembre 2021 à 22h13
JT Perso
Comment désactiver votre Adblocker
  • Cliquez sur l'icône de votre Adblocker installé dans votre navigateur. En général elle se trouve dans le coin supérieur droit de votre écran. Si vous utilisez plusieurs adblockers, veillez à bien tous les désactiver pour pouvoir accéder à votre vidéo.
  • Suivez les instructions indiquées par votre Adblocker pour le désactiver. Vous devrez peut-être sélectionner une option dans un menu ou cliquer sur plusieurs boutons.
  • Lorsque votre Adblocker est désactivé, actualisez votre page web.
  • Remarque : Si vous utilisez le navigateur Firefox, assurez-vous de ne pas être en navigation privée.
adblock icone
Un bloqueur de publicité empêche la lecture.
Veuillez le désactiver et réactualiser la page pour démarrer la vidéo.

Source : TF1 Info

PROTESTATION - Pour la neuvième semaine consécutive, des milliers de manifestants sont descendus dans les rues pour protester contre le pass sanitaire. Selon le ministère de l'Intérieur, ils étaient 121.000, dont 19.000 à Paris. Une mobilisation encore en baisse sur une semaine.

La mobilisation contre le pass sanitaire encore à la peine. Après trois week-ends consécutifs de baisse, le nombre de manifestants est encore inférieur à celui de samedi dernier. Selon le ministère de l'Intérieur, 121.000 personnes ont défilé dans toute la France, dont 19.000 à Paris. À titre de comparaison, ils étaient 140.000 samedi dernier, 165.000 la semaine précédente et 175.000 sept jours plus tôt.

Comme depuis le début du mouvement, ils protestent contre l'extension du pass sanitaire qui entrave, selon eux, leurs "libertés". "Ma crainte est la perte totale de libertés et la vaccination des enfants", raconte une manifestante au micro de LCI. "Je n'ai pas envie d'être obligé de montrer un QR code pour sortir, je veux garder la confidentialité sur ma vie privée", explique de son côté un participant.

Trois policiers et gendarmes légèrement blessés

Du côté des politiques, Florian Philippot, fondateur des Patriotes et candidat à l'élection présidentielle, était, comme à son habitude, présent en tête de l'un des rassemblements parisiens. Au total, quatre cortèges se sont formés dans la capitale. L'un d'entre eux s'est élancé en début d'après-midi de l'avenue de Breteuil, mélange de Gilets jaunes ou de militants du syndicat Sud ou d'extrême gauche, aux cris de "Macron, ton pass, on n'en veut pas", "Macron démission" ou "Non à la dictature", ont constaté des journalistes de l'AFP.

Lire aussi

Les manifestants protestent également contre l'obligation vaccinale, qui s'étendra à partir du mercredi 15 septembre aux professionnels de santé. "On est au pied du mur", déplore une manifestante venue spécialement de Franche-Comté pour manifester à Paris. "Le 15 septembre, des collègues et moi allons être suspendus sans salaire. Le système de santé n'avait pas besoin de ça", déclare-t-elle à l'AFP.

Quelques incidents ont été signalés à Paris à la mi-journée autour des Champs-Élysées, où les forces de l'ordre ont tiré des grenades lacrymogènes pour en interdire l'accès à des manifestants. Sur les réseaux sociaux, plusieurs vidéos faisant état d'utilisation de gaz lacrymogène rue de Rivoli ont également été publiées. Trois policiers et gendarmes ont été légèrement blessés dans les rassemblements de la capitale, selon le ministère de l'Intérieur.

Dimanche soir, la préfecture de police a dévoilé le bilan définitif des interpellations à Paris. Au total, "104 personnes ont été interpellées, principalement pour participation à un groupement en vue de commettre des violences ou des dégradations contre les biens et violences volontaires contre" les forces de l'ordre. Sur ces interpellations, 84 ont donné lieu à des gardes à vue, selon un bilan du parquet de Paris. Dix-huit d'entre elles étaient encore en cours et onze autres ont été classées sans suite.


La rédaction de TF1info

Tout
TF1 Info