ORGANISATION – Dans de nombreuses villes, le dispositif des terrasses éphémères devait s’arrêter le 30 septembre. Mais face à leur succès, certaines municipalités choisissent de les garder.
Ce jeudi, les dévisseuses résonnent dans les rues de Lille. Restaurateurs et cafetiers s’activent pour démonter leurs terrasses éphémères et ranger les tables qui ne serviront plus suite à la décision de la municipalité de mettre fin à ce dispositif le 30 septembre à minuit.
Une décision incompréhensible pour beaucoup de clients. "Ça permettait d'être dehors, ce qui est agréable. Ça ne gênait pas du tout", explique un passant. "J'aurais préféré que ça dure un peu plus longtemps", rajoute une autre. Les professionnels regrettent également cette décision. "Clairement, ça a bien fonctionné, le midi pas trop, mais on était plein le soir", souligne Simon Delhay, serveur dans un bar-restaurant.
La ville justifie les décisions par le coût. En tout, près de deux millions d'euros dépensés et 200 places de stationnement ont été réquisitionnées pour les terrasses. Pour autant, d’autres villes ont décidé de prolonger cette solution mise en place en raison de la pandémie de Covid-19.
Ainsi, Marseille a annoncé ce jeudi une extension des terrasses éphémères jusqu’au 31 octobre. Celle de Lyon a adopté, toujours ce jeudi en conseil municipal, une nouvelle exonération de redevance des terrasses saisonnières qui sont prolongées jusqu’à la fin de l’année. La municipalité de Toulouse a quant à elle décidé d’accorder six mois supplémentaires aux terrasses éphémères en les autorisant jusqu’à fin mars 2022.
Au point que les terrasses éphémères pourraient bien s'inscrire dans la durée dans nos paysages urbains. À Paris, d’ores et déjà, la mairie a expliqué qu’elles deviendraient "estivales", en les autorisant sept mois par an, de début avril à fin octobre. La municipalité de Marseille réfléchit également à renouveler le dispositif l'année prochaine, comme elle le précise dans un communiqué.
Ces prolongations des terrasses posent cependant la question des nuisances sonores. À Paris, certains habitants, inquiets, se mobilisent, notamment parce que la fermeture obligatoire à 22 heures des terrasses éphémères n’est pas toujours respectée. Des riverains à Lyon commencent également à se plaindre, si bien que le sujet a été soulevé lors du conseil municipal. À Marseille, une charte d'engagement réglemente les horaires d'ouverture et demande de limiter le bruit en fonction du voisinage.
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