Menhirs détruits à Carnac : le maire sous la protection des gendarmes

Publié le 9 juin 2023 à 20h38, mis à jour le 10 juin 2023 à 21h25
JT Perso
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Source : JT 20h WE

Le maire de Carnac a indiqué vendredi que son domicile avait été placé sous la protection de la gendarmerie.
En cause ? Des menaces et des insultes.
L'édile avait été pris à partie après la destruction de menhirs dans une zone commerciale.

"On va te trouver, on connaît ton adresse, on va te foutre le feu..." Depuis l'annonce de la destruction de plusieurs menhirs à Carnac pour laisser place à une zone commerciale, Olivier Lepick, le maire de cette commune du Morbihan, croule sous les insultes et menaces. À tel point que la gendarmerie a décidé de le placer sous sa protection.

"Le sous-préfet, de sa propre initiative, a décidé de mettre en place une surveillance de ma maison et j'avoue que ça m'a rassuré", a expliqué le maire de Carnac ce vendredi. La gendarmerie effectue des rondes régulières aux abords de son domicile, comme pour le maire de Saint-Brevin-les-Pins après l'incendie à son domicile. Olivier Lepick a reçu des dizaines de messages sur les réseaux sociaux, de même que son épouse et ses enfants. Il envisageait vendredi soir de porter plainte après le "tombereau de haine" qui s'est déchaîné à son encontre.

"Il y a eu une erreur administrative"

L'affaire a débuté le 2 juin, quand un archéologue amateur de Carnac a affirmé dans un billet de blog qu'une quarantaine de petits menhirs avaient été détruits récemment dans un chantier de construction d'un magasin de bricolage. La Direction régionale des Affaires culturelles (Drac) de Bretagne a réagi, expliquant que l'intérêt archéologique des menhirs, découverts lors de fouilles en 2015 dans deux anciennes clôtures recouvertes de taillis, n'était pas établi.

Selon Olivier Lepick, "des dégradations ont été commises la nuit dernière" sur le site du chantier, illustrant la tournure violente qu'a pris la polémique autour des menhirs. Le maire déplore en outre un emballement médiatique avec des titres à sensations et des photos trompeuses. "Les gens pensent qu'on a fait un magasin de bricolage dans les alignements alors que c'est une zone artisanale et commerciale qui est à 3 km, dans laquelle il y a déjà une station-service, la déchetterie et un supermarché", insiste-t-il. 

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Le maire reconnaît qu'"il y a eu une erreur administrative" mais "cette boulette n'est pas le fait de la commune" qui a respecté la législation selon lui. Il l'assure : "Cette zone aurait dû faire l'objet d'une prescription archéologique, ce qui n'était pas le cas, donc tout le monde a accepté de délivrer le permis de construire, y compris la DRAC".


Thomas GUIEN

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