Météo des forêts : tout savoir sur la nouvelle carte que nous vous dévoilons en avant-première

L'été 2022, avec ses 40°C à l’ombre, sa sécheresse exceptionnelle et ses méga-feux, a marqué les esprits. Or, ce scénario a de bonnes chances de se répéter pour la saison à venir. D’où l’idée de proposer un bulletin quotidien pour alerter sur le risque d’incendie de forêts. Concrètement, à compter de vendredi, Météo-France propose une carte indiquant, pour chaque département métropolitain, le risque de départ de feux avec un code couleur, en se basant sur différents indicateurs. 

Qualifié de "Météo des forêts", ce nouvel outil n’informe pas sur les incendies en cours ou à venir, mais "doit contribuer à ce que chacun soit attentif et à mieux faire comprendre les éventuelles décisions locales pour interdire par exemple des balades en forêt quand les risques sont trop élevés", a souligné le ministre de la Transition écologique, Christophe Béchu, lors de sa présentation le 25 avril dernier. 

Aujourd'hui, sous l’effet du changement climatique, la majeure partie du territoire métropolitain est vulnérable aux incendies de forêts et de végétation. À défaut de pouvoir les anticiper, ce nouvel outil vise à informer et sensibiliser les Français au risque de feux afin qu’ils adoptent les bons réflexes, en particulier dans les zones sensibles identifiées. Pour rappel, neuf départs d’incendie sur dix sont d’origine humaine et la plupart sont déclenchés par imprudence. 

La carte de la "Météo des forêts" est diffusée en fin de journée sur le site de Météo-France et sur l’application mobile. Celle-ci vous indique le niveau de danger de feu par département "pour le lendemain et le surlendemain" sur une échelle de un à quatre par le biais d'un code couleur : vert (risque faible), jaune (risque modéré), orange (risque élevé) et rouge (risque très élevé).

Pour évaluer le niveau de risque, Météo-France s’appuie sur différents paramètres météorologiques, la température, la pluie, la force du vent ou encore l’humidité de l’air, ainsi que l'état de sécheresse de la végétation, dont les données sont fournies par l'Office national des forêts (ONF). Les conditions météorologiques ont une forte influence sur la sensibilité de la végétation au feu et sur la propagation une fois l’incendie déclaré, rappelle le ministère de la Transition écologique sur son site internet.