Entre 100 et 150 rassemblements sont prévus pour la traditionnelle journée internationale du Travail.Selon une source policière, 90.000 à 100.000 manifestants sont attendus sur tout le territoire.Pour éviter les débordements violents de l'an passé, les autorités surveillent l'ultra-droite et l'ultra-gauche.
Cette année, le traditionnel rendez-vous de la Journée internationale du travail tombe à point nommé. Une semaine seulement après la réélection du président de la République, beaucoup de manifestants s'attendent à jouer ce que les observateurs s'amusent déjà à appeler "un troisième tour social".
Selon une source policière, "entre 90.000 et 100.000 participants" sont attendus sur l'ensemble du territoire. Des chiffres relativement proches de ceux de 2021 - une édition marquée par le retour des défilés dans la rue, après une année d'absence en 2020 à cause du premier confinement. En 2021, les organisateurs avaient revendiqué plus de 170.000 manifestants, dont 25.000 à Paris. Le ministère de l'Intérieur avait quant à lui fait état de 106.650 manifestants en France, dont 17.000 dans la capitale.
Une crainte cependant à la CGT : le calendrier. Ce 1er mai tombe un dimanche et pendant les vacances scolaires, ce qui pourrait être un frein à l'implication des salariés et des étudiants. D'où la multiplication des appels à la mobilisation de Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT, pour se faire entendre autrement après le passage aux urnes.
Autant de manifestants, mais un risque de violences moindre
Les dernières manifestations du 1er mai avaient été émaillées de nombreux actes de violences et d'incidents, notamment à l'encontre des organisations syndicales. Des militants et leurs véhicules avaient été pris pour cibles place de la Nation. La CGT avait désigné dans un premier temps un "important groupe d'individus dont certains se revendiquant 'Gilets jaunes'", avant de pointer du doigt la responsabilité de l'extrême droite.
Pas de dispositif de sécurité particulier de prévu, en revanche, les autorités surveilleront les appels de l'ultra-gauche et de l'ultra-droite à rejoindre les cortèges du 1er mai.
Au rang des principales revendications attendues : l'augmentation des salaires, la justice sociale et environnementale, et surtout, l'opposition à la réforme voulue par Emmanuel Macron sur la retraite. Pendant la campagne, le président a fait du recul de l'âge légal de départ à 65 ans, un axe phare de son programme.
L'inquiétude des syndicats est d'autant plus vive que le ministre de l'Économie, Bruno Le Maire, n'a pas exclu lundi l'utilisation du 49-3 pour faire adopter la réforme.
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