HAMEÇONNAGE - Dans un communiqué publié ce jeudi, le ministère de l'Intérieur met en garde sur des courriels frauduleux accusant leurs destinataires de diffuser des contenus pornographiques ou pédopornographiques afin de leur soutirer de l'argent. Il donne une liste de conseils pour éviter l'arnaque.
"Récemment, vous avez peut-être été destinataire d’un mail, dont l’objet est une convocation judiciaire vous accusant de proposer, partager, diffuser et échanger des supports à caractère pornographiques ou pédopornographiques et d’avoir commis des atteintes sexuelles sans violence sur mineurs", alerte ce jeudi le ministère de l'Intérieur dans un communiqué. Face à la recrudescence de ce type de courriers électroniques frauduleux qui "usurpent l’appellation de la Gendarmerie nationale, de la Police nationale, de la préfecture de Police de Paris et d’Europol" afin de soutirer de l'argent à leur destinataire ou leurs données personnelles, le ministère publie une liste de conseils.
Ne pas répondre au mail et déposer un signalement
Il recommande en premier lieu de ne pas céder à la panique, de ne pas répondre au mail, de n'ouvrir aucune pièce jointe ni aucun lien et de ne pas payer la somme réclamée. La place Beauvau conseille également de marquer ce courrier comme "indésirable" pour que la messagerie filtre automatiquement les suivants et de changer vos mots de passe, votre adresse email ayant "sans doute été extraite suite à la consultation d’un site de e-commerce".
Enfin, le ministère demande de conserver des éléments de preuve par des captures d’écran et de déposer un signalement sur www.cybermalveillance.gouv.fr et à l’adresse mail fraude-bretic@interieur.gouv.fr afin que le mail soit pris en compte dans le cadre de l’enquête ouverte par l’Office central de lutte contre la criminalité liée aux technologies de l’information et de la communication (OCLCTIC). "Si vous avez donné suite : déposez plainte immédiatement auprès des services de Police ou de Gendarmerie", ajoute-t-il.
"Les services du ministère de l’Intérieur n’envoient jamais de courriel pour procéder à des auditions. Les infractions mentionnées dans cette pseudo convocation ne font jamais l’objet de transaction. Leur traitement s’inscrit dans le cadre judiciaire sous contrôle d’un magistrat", rappelle le ministère.
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