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Pénurie de carburants : le point sur la situation ce jeudi 20 octobre

M.G
Publié le 20 octobre 2022 à 10h32, mis à jour le 20 octobre 2022 à 14h13
JT Perso
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Source : JT 13h Semaine

La mobilisation dans les raffineries et les dépôts de carburant français s'essouffle.
Ce jeudi, seulement deux sites - Gonfreville (Seine-Maritime) et Feyzin (Rhône) - demeurent en grève.
Pour autant, la situation à la pompe reste très hétérogène sur l'ensemble du territoire.

"Ça va encore mieux", s'est félicité ce jeudi Olivier Véran sur LCI. "Nous avons traité le problème à la racine", assène le porte-parole du gouvernement, au sujet de la situation tendue pour l'approvisionnement en carburant dans l'Hexagone. 

La mobilisation dans les raffineries et dépôts, qui ont conduit à de multiples pénuries, semble en effet s'essouffler. La grève a été levée chez Esso-ExxonMobil la semaine passée. Côté TotalEnergie, après trois semaines de blocages, les salariés du site "Flandres" à Mardyck et de La Mède ont décidé mercredi soir de reprendre le travail au moment où les équipes de nuit devaient prendre leur quart. Quelques heures plus tôt, la fin de la grève avait été votée à la raffinerie de Donges (Loire-Atlantique). Le mouvement de protestation a "seulement" été reconduit à la raffinerie de Gonfreville (Seine-Maritime) et au dépôt de Feyzin (Rhône), a indiqué à l'AFP Eric Sellini, coordinateur national de la CGT pour TotalEnergies. 

La Bougogne-Franche-Comté toujours en difficulté

Au fil des jours, et grâce aux réquisitions notamment, la situation s'améliore sur le territoire métropolitain. Elle reste, toutefois, très inégale, en fonction des régions. Mercredi à 13h00, une station-service sur cinq (20,3%) connaissait des difficultés d'approvisionnement sur au moins un carburant. Une progression tangible par rapport à la veille (24,8% mardi). 

Dans le détail, la Bretagne (6,4% des stations manquaient d'au moins un carburant mercredi contre 10,3% mardi) et la Nouvelle Aquitaine (7,7% contre 8,4%) sont les régions les moins touchées. Dans celles-ci, la situation s'est sensiblement améliorée. Même chose, dans une moindre mesure, dans les Hauts-de-France (15,3% contre 18,5%) et en Normandie (16,5% contre 21,7%). 

Au contraire, les difficultés demeurent importantes en Bourgogne-Franche-Comté (33,1% contre 40,2%), Île-de-France (30,5% contre 36,9%) et Auvergne-Rhône-Alpes (29,4% contre 34,6%), nuance le ministère de la Transition énergétique

La Provence-Alpes-Côte d'Azur (19,0% contre 21,8%), les Pays de la Loire (18,1% contre 24,5%), le Centre-Val-de-Loire (20% contre 29,9%), l'Occitanie (23,9% contre 26,3%) et le Grand Est (20,5% contre 26,5%) sont, elles, au niveau de la moyenne nationale. 

Plus de 90% des aires d'autoroute Vinci approvisionnées

Par ailleurs, Vinci Autoroutes a annoncé mercredi qu'au moins 90% des stations-service de son réseau étaient en mesure de fournir du carburant. "La continuité de service sur les 181 aires de services du réseau Vinci Autoroutes est assurée à 90% en moyenne en ce qui concerne l'essence sans plomb, et à 92% en moyenne s'agissant du gazole", note le groupe. Sur les 181 aires autoroutières de la firme françaises, seules 10 d'entre-elles sont "en rupture totale d'approvisionnement" et 17 connaissent "des ruptures partielles"

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Pour rappel, un accord a été conclu vendredi entre la direction de TotalEnergies et les deux syndicats majoritaires du groupe, la CFE-CGC et la CFDT. La CGT n'a, en revanche, pas signé le texte qui prévoit une hausse générale de 5% des salaires, assortie de diverses primes. Un compromis a aussi été trouvé chez Esso-ExxonMobil.


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