Le ministre de l'Économie a annoncé jeudi que le nouveau dispositif d'aide aux gros rouleurs et aux travailleurs modestes sera effectif au 1er octobre.Il doit prendre la suite de la remise de 18 centimes à la pompe, qui doit quant à elle disparaître "progressivement" d'ici la fin de l'année.
"L'une doit prendre le relais de l'autre" : l'indemnité carburant pour les travailleurs à revenus modestes et les gros rouleurs sera mise en place au 1er octobre et la ristourne de 18 centimes disparaîtra à la fin de l'année, a annoncé jeudi le ministre de l'Économie Bruno Le Maire. "Nous allons remplacer les 18 centimes qui vont être ramenés à 16, 12, 10 (centimes), on va le faire très progressivement mais à la fin de l'année il n'y aura plus de remise carburant, et dès le 1er octobre, en tout cas c'est la proposition que nous faisons, nous mettons en place cette indemnité carburants pour les travailleurs", a-t-il déclaré sur Europe 1.
Bruno Le Maire annonce la fin de la ristourne de 18 centimes au profit de l'indemnité carburant : "Le pic inflationniste devrait décroitre d'ici 2023. Il faut maintenant que nous passions à des dispositifs temporaires et ciblés : soutenir ceux qui travaillent" #Europe1 pic.twitter.com/kZWLWS9CQG — Europe 1 🎧🌍📻 (@Europe1) July 7, 2022
Bercy a précisé que le projet du gouvernement était de ramener dans un premier temps la remise sur le carburant de 18 à 12 centimes, puis à 6 centimes, avant de l'arrêter complètement. Plus ciblée, la nouvelle indemnité pourra être demandée par simple déclaration sur le site de la direction générale des finances publiques, a indiqué le ministre.
"Si votre domicile et votre lieu de travail sont très éloignés ou que vous êtes par exemple itinérant parce que vous êtes aide-soignante, vous déclarez que vous êtes un gros rouleur et vous aurez une indemnité supplémentaire", a-t-il ajouté. L'objectif brandi par Bruno Le Maire est de couvrir "quasiment l'intégralité de vos frais de carburant" supplémentaires engagés en raison de la hausse des prix du pétrole depuis le déclenchement de la guerre en Ukraine.
Il a encore indiqué que l'actuelle ristourne de 18 centimes par litre de carburant coûtait 800 millions d'euros par mois alors que le nouveau dispositif coûterait seulement 2 milliards d'euros par an. "Il faut que nous passions à des dispositifs temporaires et ciblés", le pic inflationniste devant "décroître progressivement à partir du début de l'année 2023", a plaidé le chef de Bercy : "l'une doit prendre le relais de l'autre", a-t-il assuré.
"C'est bien la preuve que nous ne voulons pas du 'quoi qu'il en coûte'", le dispositif de soutien à l'économie mis en place par le gouvernement au plus fort de la crise sanitaire, a-t-il ajouté. "Nos finances publiques ne nous le permettent pas", a poursuivi le ministre. Il a chiffré les mesures de pouvoir d'achat qui doivent être présentées jeudi après-midi en conseil des ministres à "une vingtaine de milliards d'euros" contre 25 milliards évoqués précédemment.
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