COUP DE POUCE - Face à la hausse des prix, le gouvernement a tranché en faveur d'une "indemnité inflation". Alors qu'elle doit pouvoir profiter aux Français de la "classe moyenne", il a été précisé ce vendredi que certains étudiants et apprentis seraient aussi éligibles à cette aide.
Face à la hausse des prix, l'exécutif a dégainé jeudi "une indemnité classe moyenne". D'un montant de 100 euros, elle sera destinée aux Français gagnant moins de 2000 euros net par mois, qu'ils aient une voiture, ou non. Cela concerne en tout 38 millions de personnes. Invitée ce vendredi sur Sud Radio, la ministre de l'Enseignement supérieur, Frédérique Vidal, a précisé que les étudiants étaient aussi éligibles à ce dispositif.
"L'objectif est vraiment de lutter contre l'inflation, que l'on voit revenir particulièrement sur les prix de l'essence", explique-t-elle. En plus de bénéficier du bouclier énergie avec le gel du prix du gaz et de l'électricité, tous les apprentis, les étudiants boursiers ou déclarant seuls leurs impôts seront aussi concernés par "l'indemnité classe moyenne", indique la ministre. À condition qu'ils gagnent moins de 2000 euros net par mois. "On estime à peu près à 1,7 million le nombre d'étudiants qui pourront en bénéficier."
[ #SudRadio ] @VidalFrederique , ministre de l'Enseignement supérieur 🗣️ "Les étudiants vont déjà bénéficier du bouclier énergie avec le gel du prix du gaz et de l'électricité. 1,7 million d'entre eux vont aussi bénéficier par cette #IndemniteInflation " ➡️ https://t.co/UsarPbXT0a pic.twitter.com/xkHPzBU5H7 — Sud Radio (@SudRadio) October 22, 2021
Sur France 2 ce vendredi matin, le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, a précisé que ce chèque, qui sera perçu par "environ deux tiers des étudiants" entre décembre et février, ne serait pas imposable. "Il n'y aura pas non plus de charges sur cette indemnité." "Ils toucheront l'indemnité par le Crous", a par ailleurs précisé sur franceinfo la ministre de la Transition énergétique, Barbara Pompili.
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Cette solution a été élaborée après plusieurs jours d'hésitation, afin d'éviter, à six mois de la présidentielle, une montée des contestations dans ce dossier ultrasensible. Cadeau supplémentaire annoncé jeudi, le gel des prix du gaz sera prolongé jusqu'à fin 2022, au lieu d'avril, parce que "la décrue des prix sera plus lente que prévu", a indiqué Jean Castex sur TF1 jeudi. Tout cela, a-t-il promis, en tenant l'objectif en 2022 "d'un déficit à 5 %, donc en forte diminution par rapport à 2021".