AUTOMOBILISTES EN COLÈRE - La hausse du prix du carburant continue de faire gronder les Français. Afin de mieux organiser une grande opération de blocage des routes le 17 novembre prochain, les conducteurs en colère affichent des gilets jaunes sur leur tableau de bord en signe de ralliement à la protestation.
Mais pourquoi les gilets jaunes fleurissent-ils sur les routes ? Glissés sur les tableaux de bord depuis une semaine, ils attirent l'attention des conducteurs et des passants. Mais l'objectif est plutôt d'attirer l'attention des responsables politiques. Tel un appel à la mobilisation générale, cet étendard fluorescent est devenu le signe du ras-le-bol général des automobilistes face à la hausse du prix du carburant.
Ce #GiletJaune sera le bonnet rouge des automobilistes ruraux et provinciaux, otages de ce racket fiscal aux accents pseudo-écologiques... #RasLeBolFiscal 😡 pic.twitter.com/XkPENBRrlt — Binbin ن 🐝#Faire (@binbin59300) 26 octobre 2018
Je serai à #Arras si il n'y a pas d'autre #mobilisation dans le secteur d'Aubigny. #17novembre #Bloquonstout #LaFranceEnColère #AutomobilistesEnColère #GiletJaune #hausseducarburant pic.twitter.com/wG4l2YJYFG — Quentin Dupuich (@dupuich62) 3 novembre 2018
En ligne de mire : le 17 novembre. Date d'un potentiel blocage des routes à l'échelle nationale. Afin d'anticiper au mieux l'impact de cette opération, les automobilistes cherchent à se compter, et utilisent ce drapeau comme signe de ralliement. Le côté pratique venant du fait qu'il est obligatoire d'avoir ce "gilet de haute visibilité" dans l’habitacle de son véhicule depuis 2015. Le mouvement de protestation s'organise également sur les réseaux sociaux, avec des groupes Facebook appelant au blocage et des hashtags #giletjaune sur Twitter. Plusieurs villes de France seraient déjà concernées par ce blocage des routes.
Que peut-il y avoir de plus obscène que de prétendre vouloir améliorer le cadre de vie des gens, leur environnement et leur bien être, quand on cherche à les racketter et à leur pourrir l'existence jusqu'au bout ? #BlocageNationalCarburant #17novembre #giletjaune pic.twitter.com/O4IEfbB1z0 — Garry (@Loup_Garry) 25 octobre 2018
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L'idée a commencé à faire ses preuves lors d'une première opération escargot, vendredi 2 novembre. A Dole, dans le Jura, 500 automobilistes se sont réunis pour protester contre la hausse du carburant, suite à l'appel d'un groupe Facebook baptisé "De l’essence de la contestation". On peut désormais voir des gilets jaunes dans toute la France, y compris derrière les pare-brises des voitures de police et des ambulances. Et comme l'a démontré Checknews, pas de risques d'avoir une amende si l'on met en avant le gilet fluo dans sa voiture, contrairement à une rumeur qui circulait sur les réseaux sociaux.