Les quatre syndicats représentatifs de la SNCF se sont mis d'accord pour durcir le mouvement.Ils appellent ce lundi à une grève reconductible à partir du 7 mars 2023.
Pagaille en vue sur les rails ? La CFDT-Cheminots, quatrième syndicat représentatif de la SNCF, a lancé lundi un appel à la grève reconductible à partir du 7 mars. Elle rejoint ainsi la CGT-Cheminots, l'Unsa-Ferroviaire et SUD-Rail, déjà mobilisés pour faire pression sur le gouvernement ce jour-là.
Les quatre syndicats représentatifs de l'entreprise ferroviaire se sont mis d'accord pour durcir le mouvement, comme l'avaient déjà annoncé le 11 février l'ensemble des organisations syndicales représentatives de la RATP qui ont, elles aussi, appelé à un mouvement reconductible contre la réforme des retraites.
"France à l'arrêt"
Mercredi, l'ensemble des syndicats de la SNCF s'étaient réunis pour envisager la possibilité d'un mouvement reconductible unitaire. La CGT et SUD militaient pour, mais l'Unsa et la CFDT avaient fait savoir qu'elles souhaitaient consulter leurs adhérents d'abord.
Vendredi, l'Unsa a appelé à "reconduire le mouvement après le 7 mars", dans un communiqué. Le deuxième syndicat de la SNCF "analysera dès le 7 mars et chaque jour le taux de grévistes à la SNCF (...), mais également au niveau interprofessionnel, pour décider des suites à donner à ce mouvement", a-t-il indiqué.
Quant à la CFDT, elle a dévoilé les résultats d'une consultation lancée au cours du week-end auprès de ses adhérents. "Plus de 80% sont favorables à une grève reconductible", a-t-elle révélé lundi. Jeudi, la CGT-Cheminots doit se réunir avec les autres fédérations professionnelles de la CGT actives dans le mouvement (chimie, énergie, ports et docks) pour préparer la journée "France à l'arrêt" du 7 mars et des jours suivants.
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TF1 Info