EXCLU TF1 - Près de deux mois et demi après l'incendie qui a ravagé la cathédrale, nos équipes ont pu accéder au chantier où les travaux de consolidation avancent. L'étape est délicate, l'édifice reste fragile.
Quatre-vingt jours après l'incendie qui a ravagé la cathédrale de Notre-Dame à Paris, une de nos équipes a pu visiter le chantier pour la toute première fois. Entre les échafaudages, les grues et les débris, les ouvriers s'affairent de la toiture à la nef, pour consolider la structure de l'édifice qui n'est pas totalement sauvée.
Le chantier consiste à mettre en sécurité la cathédrale, car la voûte, entre le feu et l'eau, a souffert. On ne peut toujours d'ailleurs pas y accéder et elle reste surchargée par les décombres de la charpente. "Si jamais les voûtes venaient à tomber - et elles peuvent tomber demain puisque, en réalité, on ne sait pas dans quel état elles sont après l'incendie-, les arc-boutants tomberaient et pousseraient alors à l'intérieur de la cathédrale sur les murs puis les faire s'écrouler", nous explique l'architecte en chef des monuments historiques, Philippe Villeneuve.
Deux mois et demi après l'incendie, les travaux sont encore délicats. Dans quelques jours, 35 mètres sous les voûtes, les équipes vont s'atteler à une nouvelle tâche : déblayer les débris de la charpente qui, encore aujourd'hui, jonchent la nef. Pierre par pierre, morceau de bois par morceau de bois, ils seront répertoriés, comme autant de bribes de la mémoire de Notre-Dame.
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