DECONFINEMENT SCOLAIRE - Question centrale pour les parents comme pour le corps enseignant, le calendrier de la rentrée prend forme. Le ministre de l'Education Jean-Michel Blanquer a présenté une projet étalé sur trois semaines, mardi 21 avril devant la Commission des affaires culturelles de l'Assemblée nationale.
La rentrée scolaire se dessine chaque jour un peu plus précisément. Mardi 21 avril, devant les députés de la Commission des affaires culturelles, Jean-Michel Blanquer en a fait une première présentation. Et s'est engagé à ce que "pas une seule classe n'ait plus de 15 élèves", afin de répondre aux exigences de la distanciation sociale.
La rentrée en tant que telle, sera effectivement très progressive, ainsi qu'il l'avait annoncé au lendemain de l'allocution d'Emmanuel Macron, le 13 avril. Ainsi, les premières classes à rentrer, lundi 11 mai, seront "les grandes sections [de maternelle], les CP et les CM2".
Une rentrée étalée sur trois semaines
Viendront ensuite, le 18 mai, "les collèges, avec les sixièmes et les troisièmes puis les lycées avec les premières et les terminales et les lycées professionnels avec les ateliers industriels", a poursuivi le ministre. Le 25 mai, ce sera au tour des autres classes : petites et moyennes sections de maternelle, CE1, CE2 et CM2, 5e, 4e et Secondes. Le tout, précise l'entourage du ministre auprès de LCI, "par petits groupes et si les conditions sanitaires sont respectables".
Jean-Michel Blanquer a aussi assuré qu'avant la réouverture des écoles, un "protocole sanitaire" serait établi, avec par exemple une doctrine établie sur la nécessité de tests ou le port du masque. Quand les conditions sanitaires ne seront pas respectées, un établissement "ne rouvrira pas", a-t-il dit.
La "souplesse" sera de mise
Il s'agit de "grands principes", mais il y aura "beaucoup de souplesse locale", a insisté le ministre. Si une famille ne veut pas envoyer son enfant à l'école, ce sera possible mais dans ce cas, il aura l'obligation de suivre l'enseignement à distance : "un élève ne sera jamais en dehors de l'obligation scolaire".
Une souplesse sera aussi laissée aux territoires pour apprécier la progressivité de la reprise. "On peut imaginer que dans certains endroits le confinement soit maintenu", a même souligné Jean-Michel Blanquer.
Des annonces qui soulèvent "des questions"
"Ces annonces posent plus de questions qu'elles n'apportent de réponse", a réagi sur TF1 et LCI Catherine Da Silva, directrice d'une école élémentaire de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis). "Il se pose la question du nombre d'enfants. Quinze élèves, cela semble très important, notamment pour des enfants de maternelle."
"Les écoles ne sont pas de grands espaces", a estimé Catherine Da Silva. La question de la distanciation sociale pourrait se poser notamment durant les heures de cantine. "Peut-être que des parents seront obligés de récupérer les enfants sur le temps du déjeuner", prévient la directrice.
Les mesures annoncées mardi par le ministre de l'Education nationale doivent encore être précisées d'ici la reprise officielle, à partir du 11 mai.
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