Retraites : accusée d’être "l’avocate de la CFDT", la fille de Brigitte Macron dément

Publié le 13 janvier 2020 à 4h46, mis à jour le 13 janvier 2020 à 6h21
Retraites : accusée d’être "l’avocate de la CFDT", la fille de Brigitte Macron dément

POLÉMIQUE - Tiphaine Auzière, la belle-fille du chef de l'Etat, est accusée sur les réseaux sociaux d'être l'"avocate de la CFDT". Face à la polémique et à ce que certains internautes qualifient de "conflit d'intérêt", l'avocate a clarifié la situation sur Twitter.

Elle n'a pas tardé à réagir. Alors que se tenaient ce week-end de nouvelles manifestations et actions contre la réforme des retraites, Tiphaine Auzière, la fille de Brigitte Macron a fait l'objet d'une polémique sur les réseaux sociaux. Pour cause : la belle-fille d'Emmanuel Macron, avocate de profession, entretiendrait des liens avec la CFDT, le syndicat réformiste qui a salué le retrait provisoire de l'âge pivot dans la réforme des retraites soutenue par le gouvernement. 

Selon plusieurs tweets reprenant le site Grands-Avocats.com qui retrace son parcours professionnel, Tiphaine Auzière serait également "défenseur syndical à la CFDT". Une information qui a suscité de vives réactions auprès des opposants à la réforme et au syndicat réformiste qui dénoncent un conflit d'intérêt entre l'organisation syndicale et l'exécutif. 

Défenseur syndical, mais pas avocate

Face aux soupçons de collusion, Tiphaine Auzière a réagi sur son compte Twitter, affirmant qu'elle n'était pas "l’avocate de la CFDT mais exerce dans [sa] propre structure : AGN. J’ai défendu et je continuerais à le faire, des salariés et des syndicats, car c’est un engagement professionnel qui me tient à cœur."

Comme le relève la plateforme CheckNews de Libération, Tiphaine Auzière a bel et bien exercé en 2008 non pas en tant qu'avocate mais en tant que défenseur syndical auprès de la CFDT, un poste de salarié représentant d'autres salariés aux prud'hommes. Une expérience qu'elle a exercée en tant que stagiaire dans le cadre de ses études en droit et ce pour une période de six mois. Depuis son nom n'apparaît ni dans la liste publique des défenseurs syndicaux des Hauts-de-France, ni dans l'annuaire des avocats de la CFDT


La rédaction de TF1info

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