Rouvrir Notre-Dame en 2024, un "objectif tendu"

Antoine Llorca avec l'AFP
Publié le 23 juillet 2022 à 7h24, mis à jour le 23 juillet 2022 à 7h37
JT Perso
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Source : JT 20h WE

Dans un entretien au Figaro, le général en charge de la restauration de la cathédrale a reconnu que l'objectif présidentiel de 2024 serait difficile à tenir.
Mais il promet de se battre "pour gagner cette bataille".

L'objectif fixé par Emmanuel Macron est-il inatteignable ? Possible. En tout cas, ça sera compliqué, comme l'a confié le général Jean-Louis Georgelin. "La réouverture de Notre-Dame (de Paris) en 2024 est un objectif tendu, rigoureux et compliqué", affirme l'homme en charge de la restauration de la cathédrale, dans un entretien paru vendredi soir sur le site du Figaro. Un peu plus de trois ans après le spectaculaire incendie qui avait endommagé le 15 avril 2019 ce monument à la renommée mondiale, le calendrier est serré pour respecter la promesse présidentielle de reconstruire la cathédrale en 5 ans.

"Toujours des aléas et des difficultés"

"On se battra pour gagner cette bataille, et pouvoir ouvrir au culte, en 2024. À cette date, Notre-Dame sera complètement nettoyée, au point que les visiteurs auront un choc visuel en entrant", promet le général. "Dans un chantier, il y a toujours des aléas et des difficultés", reconnaît-il. Mais, "jusque-là, nous avons toujours trouvé les moyens de nous adapter, d’avancer et d’écouter les clignotants lorsqu’ils passaient à l’orange", ajoute-t-il.

"Depuis le 15 avril 2019, plus de 846 millions d'euros ont été recueillis par 340.000 mécènes et donateurs issus de 150 pays", détaille le président de l’établissement public en charge de la restauration de la cathédrale. Jusqu’à août 2021, une première phase de travaux a consisté à consolider et à sécuriser l’édifice (soit 150 millions d’euros de dépenses). "Nous aurons besoin de 550 millions d’euros pour achever le nettoyage intérieur de la cathédrale, grand orgue inclus, pour restaurer les maçonneries et les voûtes endommagées par l’incendie, pour reconstituer les charpentes, les couvertures et la flèche, ou encore, pour renouveler les équipements techniques", affirme le général. "Ce chiffre tient compte de l’inflation prévisionnelle. Comme les autres chantiers, nous subissons aujourd’hui une certaine tension sur les prix", précise-t-il.

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Après ces travaux, il devrait donc rester 146 millions d'euros qui devraient être affectés à la restauration de l'extérieur. "Le contenu du futur programme des travaux extérieurs ainsi que son calendrier doivent encore être discutés avec les mécènes, les fondations, et bien sûr, avec le ministère de la Culture", a indiqué le général Georgelin.

L'incendie de Notre-Dame - dont les causes n'ont toujours pas été établies avec certitude - avait provoqué l'effondrement de sa charpente, de sa flèche, de son horloge et d'une partie de sa voûte, ravagées par les flammes. 


Antoine Llorca avec l'AFP

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