Sainte-Soline (Deux-Sèvres) a été le théâtre de violents affrontements samedi entre forces de l'ordre et manifestants opposés à la construction de méga-bassines.Au lendemain de cette manifestation interdite, le même dispositif policier est appliqué.Aucune autre manifestation n'est prévue du côté des militants.
Après un samedi marqué par de violents affrontements entre manifestants et forces de l'ordre, le calme semble être revenu à Sainte-Soline, ce dimanche 26 mars. Si aucune nouvelle manifestation contre le projet de méga-bassines mené dans le département des Deux-Sèvres n'est prévue, une assemblée générale doit se tenir ce matin à 11 heures pour décider d'éventuelles actions de désobéissance civile.
Un dispositif policier maintenu
L'ensemble des collectifs organisateurs de ce week-end d'action doivent se réunir pour décider de prochaines actions coups de poing. Lors du dernier événement de contestations contre ce chantier, une canalisation d'eau avait été décrochée de la méga-bassine de Sainte-Soline en signe de mécontentement. Avant de quitter les lieux samedi, les manifestants ont affirmé avoir endommagé une pompe et une canalisation de la bassine.
À Melles, dans une commune voisine, où des tentes ont été installées, des événements festifs, des rencontres entre participants et des conférences sur l'écologie sont aussi prévus ce dimanche dans le cadre d'un "forum international de l'eau". La plupart des milliers d'opposants qui ont convergé sur le site pour manifester samedi seraient néanmoins rentrés chez eux.
Si aucune manifestation bravant l'interdiction de la préfecture n'est donc annoncée, le dispositif de maintien de l'ordre reste le même. 3200 policiers et gendarmes sont toujours déployés sur les lieux. La lieutenant-colonelle Najima Djebli, porte-parole de la gendarmerie, assurait samedi auprès de franceinfo que les autorités s'étaient "préparées pour tenir plusieurs jours" sur place.
Les forces de l'ordre sont notamment accompagnées d'hélicoptères qui surveillent la position des manifestants, venus en nombre et depuis toute l'Europe pour protester contre ces bassines présentées par leurs défenseurs comme une solution à la sécheresse qui menace les exploitations agricoles des alentours. Les opposants dénoncent de leur côté un "accaparement" de l'eau par "l'agro-industrie" et réclament un moratoire sur le projet.
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