Séparatisme : 836 établissements fermés et près de 800 étrangers radicalisés expulsés, selon Gérald Darmanin

V.M
Publié le 14 octobre 2022 à 17h39

Source : JT 20h WE

Le ministre de l'Intérieur a détaillé jeudi le bilan de son action depuis la promulgation de la loi "séparatisme" en août 2021.
Selon Gérald Darmanin, 99 salles de prières ont été contrôlées, dont 16 sont actuellement fermées.
Près de 800 étrangers soupçonnés de radicalisation ont été expulsés du territoire.

Des milliers de contrôles, des fermetures de lieux de cultes et plusieurs dizaines d'expulsions. Plus d'un an après la promulgation, en août 2021, de la loi dite "séparatisme", Gérald Darmanin a dressé, vendredi, un bilan des actions menées pour l'essentiel contre des lieux ou des personnes suspectées de prosélytisme islamiste. 

Selon le ministre de l'Intérieur, depuis quatre ans, plus de 26.000 opérations de contrôle ont été menées, conduisant à la fermeture temporaire ou définitive de 836 établissements, le recouvrement ou le redressement de 55,9 millions d'euros et 551 signalements. En outre, sept associations jugées islamistes ont été dissoutes, dont le CCIF et Baraka City, après l'assassinat, en octobre 2020, de l'enseignant Samuel Paty, dont la France honore la mémoire ce vendredi. 

99 lieux de cultes contrôlés

D'après le bilan du ministère, 99 mosquées et salles de prières - sur 2623 recensées sur le territoire national - soupçonnées "d'accueillir des prêches séparatistes" ont été contrôlées. À l'issue de ces contrôles, 24 lieux ont été fermés, dont 16 le sont encore à ce jour, les services de la place Beauvau ayant par ailleurs jugé que 36 de ces lieux de cultes "respectent les lois de la République"

Enfin, selon Gérald Darmanin, près de 800 "étrangers radicalisés" ont été expulsés du territoire. Parmi ces expulsions figure le cas très médiatisé de l'imam Hassan Iquioussen. Ce dernier avait quitté la France après un arrêté d'expulsion validé le 30 août par le Conseil d'État, avant d'être interpellé le 30 septembre en Belgique en vertu d'un mandat d'arrêt européen. La justice belge doit déterminer, le 21 octobre, si l'imam doit être renvoyé en France avant sa possible expulsion vers le Maroc. 


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