DÉFI - Lou, Lola et Marie se sont présentées à l’un des concours de danse le plus prestigieux au monde. 400 enfants, âgés de 9 à 19 ans, venus de toute l’Europe, se sont affrontés dans l’espoir de décrocher une place en finale à New York (en avril 2017), ou de se faire repérer par les directeurs des écoles de danse de l’Opéra de Paris, la Scala à Milan ou encore le Bolchoï à Moscou.
Il s’agit tout simplement de l’un des concours de danse classique les plus exigeants du monde. Le Youth America Grand Prix rassemble des enfants âgés de 9 à 19 ans originaires de toute l’Europe. Ces jeunes talents s'affrontent avec l’espoir de décrocher une place pour la finale new-yorkaise ou encore en espérant se faire repérer par les directeurs des écoles de danse de l’Opéra de Paris, la Scala de Milan ou encore le Bolchoï à Moscou.
Les caméras de Sept à Huit ont ainsi suivi la préparation méticuleuse de Lou et des jumelles Lola et Marie. Toutes les 3 passent plus de 6 heures par jours à s’entrainer. Une telle épreuve est l’aboutissement d’un travail de longue haleine, autant pour les enfants que pour les parents qui, bien souvent, vivent cette expérience aussi intensément que leur progéniture. Mais la règle qui régit le Youth America Grand prix est impitoyable : seuls les meilleurs des meilleurs décrocheront le précieux sésame pour figurer parmi les 12 surdoués qui disputeront la finale mondiale à New York.
Les parents en première ligne
Dans ce processus de préparation, les parents jouent un rôle incontournable. La mère de Lou est infirmière tandis que son père travaille dans le bâtiment. Et pour concrétiser les rêves étoilés de leur fille, ces deux parents sont prêts à faire des sacrifices : ils dépensent près de 500 euros par mois pour la danse. "On fait tout ce qu’on peut, confirme Rebecca, et puis on économise sur le budget de la maison. Les grands-parents nous aident, les cadeaux d’anniversaire ça peut être un peu d’argent pour passer les concours […] Je vois qu’elle est heureuse !" Et pour le bonheur de sa fille, Hervé accepte tous les chantiers, même ceux à plus de 100 km de son domicile : la passion de son enfant, sa réussite, c’est sa fierté.
Chez Lola et Marie, la famille prépare cet évènement de manière quasi-professionnelle. Tous les matins, dès 6h, leur maman est debout. Et pour gérer la pression du concours, cette secrétaire de direction s'est mise à mi-temps. Plus jeune, cette dernière était maîtresse de danse folklorique. C'est donc elle qui a insufflé cette passion à ses enfants. Scolarisées dans un collège classique, les deux fillettes bénéficient d'une dérogation pour pouvoir s’absenter toutes les après-midi et rejoindre l’école de danse, dont les jumelles représentent le grand espoir.
Des joies et des déceptions
Lou, Lola et Marie vont bientôt savoir si ces sacrifices quotidiens se sont avérés payants. Mais sur scène, la concurrence se révèle redoutable. Dans le jury, des représentants de certaines des meilleurs écoles de danse d’Europe observent avec attention les candidats. Et si tout se passe bien pour Lou et Lola, Marie rencontre les mêmes difficultés qu’à l’entraînement. Dans l’attente des résultats, affichés dans le hall, la pression monte : les élus passeront une dernière audition le lendemain où ils tenteront de décrocher un ticket pour la finale mondiale.
Lou ne sera pas sélectionnée. Lola passera cette deuxième audition, mais pas Marie, qui supportera néanmoins courageusement sa sœur. Une nouvelle dure à annoncer pour la maman, qui doit féliciter l’une de ses filles et consoler l’autre… FInalement, Lola ne sera pas retenue, mais gagnera un prix de taille : un stage au ballet du Bolchoï, à Moscou.
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