Faux gentil, faux bosseur ou lèche-botte : quels sont les collègues de travail que les Français détestent le plus ?

Publié le 31 août 2017 à 21h58, mis à jour le 31 août 2017 à 22h06
Faux gentil, faux bosseur ou lèche-botte : quels sont les collègues de travail que les Français détestent le plus ?

Source : Sipa

ETUDE - Quels sont vos pires collègues en entreprise ? C'est la question posée par une entreprise de fourniture de bureau a demandé aux Français.

"L’enfer, c’est les autres", disait Sartre. Qui aurait pu ajouter : "... Surtout au boulot." Histoire d'insuffler à cette rentrée un peu d’ondes positives, Viking Direct, entreprise de fourniture de bureau, vient de réaliser une étude, dont la thématique semble au premier abord un peu... cynique. Et pas du genre à répandre des vagues de bonne ambiance et de bienveillance dans les open-space. En fait, elle pousserait plutôt au règlement de comptes... 

Viking Direct a donc demandé aux Français quels étaient leurs pires collègues en entreprise. Lequel on déteste, pourquoi, les manies qui agacent le plus. L'occasion d'avoir un bel éventail de toutes les horreurs de la vie de bureau. LCI vous déballe tout ça.

La médaille d’or du pire collègue est pour... "le faux gentil"

Et bien au moins c’est clair : pour les salariés interrogés,  le pire collègue, le profil le plus insupportable, est le "faux gentil" (21%). "Le côté mielleux et les bonnes manières de façade de ce collègue manipulateur semblent énerver la plupart et mettent un frein à des relations professionnelles saines", estime Viking dans son étude.

Suivent ensuite deux autres catégories, celle du faux travailleur avec 20% des voix et le lèche-bottes avec 12% des répondants. Ce podium de collègues insupportables énerve l’ensemble des départements d’entreprise... à l’exception des services Marketing, Recherche et Développement où c’est le profil du voleur d’idées qui arrive en 3e position.

Petite variante dans les étages de direction : en plus du collègue qui fait semblant de travailler (26%), le collègue à l’hygiène douteuse (16%) et l’impoli (13%) sont très mal vus par les sondés évoluant dans ce service.

La manie la plus énervante est... le coupage de parole

Un constat : les bavards doivent horripiler, puisqu’il apparaît dans le sondage qu’un Français sur 4 déteste se faire couper la parole (22%). Autant dire que les longues réunions ou brainstorming doivent se transformer en incessant coupage de parole mutuel. On imagine l’ambiance. 

En deuxième position, arrivent les collègues qui regardent vos écrans : cela énerve 16% des Français et est de plus en plus répandu... à cause de l’open space. Enfin, mâcher bruyamment rejoint le top 3 des manies agaçantes et dérange 15% des interrogés, des bruits de bouche perturbateurs dont ils se passeraient bien.

En revanche, il semblerait que le silence soit particulièrement apprécié – et répandu – au service Comptabilité : les employés de ce service considèrent le soupir incessant comme la manie la plus agaçante (21%), suivi de "mâcher bruyamment" et "se faire couper la parole" avec 19% et 15% des avis.

La situation qui met le plus mal à l’aise... : l'odeur corporelle

Côté situations inconfortables, il apparaît que l’odeur corporelle incommodante est la pire pour plus d’1 Français sur 3, pour les femmes (41%) comme pour les hommes (38%). Une mauvaise odeur corporelle est souvent un sujet sensible difficile à aborder avec les collègues.

Autre situation inconfortable ou mal vécue : lorsque leurs collègues se font réprimander devant eux, les salariés (17% des femmes et 19% des hommes) ne savent plus où se mettre.

En revanche, 14% des femmes se sentent très mal à l’aise lorsque leurs collègues tentent de les draguer, tandis que 12% des hommes n’aiment pas qu’on leur expose des opinions politiques.

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Alors, ce qui coince, faut-il en parler ou pas ? Il apparaît que la moitié des hommes interrogés ont déjà fait part de leur agacement auprès de leurs collègues (52%). Les femmes, en revanche, osent moins. L’âge joue aussi : les jeunes sont plus frileux pour balancer, tandis que les plus de 45 ans se lâchent plus facilement.

Au total cependant, il apparaît que plus d’1 Français sur 2, insupportés par l’utilisation intempestive du smartphone, le clic incessant du stylo, l’espionnage d’écran ou qui détestent se faire couper la parole ont déjà pris sur eux, et demandé à leurs collègues de bien vouloir cesser arrêter... Allez, bon retour au travail !

> Etude menée auprès de 1091 individus constituant un échantillon de la population française âgée de 18 à 65 ans. L’enquête a été administrée du 12 au 26 juin 2017 via les réseaux sociaux de Viking.


La rédaction de TF1info

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