#StopAuxFrotteurs du métro : après une pétition à succès, le hashtag contre les agressions dans les transports en commun

Publié le 25 octobre 2017 à 6h22
#StopAuxFrotteurs du métro :  après une pétition à succès, le hashtag contre les agressions dans les transports en commun
Source : JACQUES DEMARTHON / AFP

AGRESSIONS - Une jeune femme a lancé une pétition et un hashtag sur Twitter pour demander à la RATP de lutter davantage contre les frotteurs du métro. "Affichage, répression, campagne de communication... que quelque chose soit fait" pour que cela cesse vraiment, réclame-t-elle.

Rester sur le qui-vive quand le métro est bondé pour ne pas être victime d'un "frotteur" : c'est le quotidien de nombreuses femmes. L'une d'elles, Alice Millou, a lancé une pétition il y a deux mois pour que les responsables du réseau ferré parisien mettent en place des actions pour dissuader les auteurs de ces agressions.

Le texte, intitulé "Pour des affichages anti 'frotteurs' dans le métro parisien #StopAuxFrotteurs" a déjà recueilli, sur le site Change.org, plus de 31.400 signatures, selon le décompte affiché mardi 24 octobre, jour où l'auteure de la pétition a relayé l'initiative sur Twitter avec un le hashtag #StopAuxFrotteurs. 

Une brigade spécialisée qui ne suffit pas

Dans sa pétition,  la jeune femme fait part de sa malheureuse expérience : "En effet, tous les jours et dans tout le réseau ferré parisien, des hommes harcèlent et agressant sexuellement des jeunes filles comme moi en les touchant, en se masturbant publiquement sur elles et en leur faisant subir un traumatisme dont il est parfois difficile de se relever".

Pour que cela cesse, elle demande à la présidente de la RATP Catherine Guillouard et à celle du Conseil régional d'Île-de-France Valérie Pécresse de faire "QUELQUECHOSE" (sic), que cela prenne la forme d'"affichage, répression, campagne de communication" notamment. Car visiblement, la brigade spécialisée créée voilà deux ans pour enrayer le phénomène ne suffit pas. Il n'empêche qu'un frotteur risque jusqu’à cinq ans de prison et 75.000 euros d’amende. A bon entendeur. 


La rédaction de TF1info

Tout
TF1 Info