Un an après #MeToo, 600 femmes appellent à marcher contre les violences sexistes et sexuelles le 24 novembre

Publié le 8 octobre 2018 à 8h29
Un an après #MeToo, 600 femmes appellent à marcher contre les violences sexistes et sexuelles le 24 novembre

Source : Bertrand GUAY / AFP

MOBILISATION - Dans une tribune publiée ce lundi sur France Info, des centaines de femmes appellent à se rassembler le 24 novembre prochain pour "exiger des mesures ambitieuses et des moyens" contre les violences sexistes et sexuelles. Parmi elles, la comédienne Eva Darlan, l'ancienne ministre Cécile Duflot ou encore les députées Clémentine Autain et Erika Bareigts.

"Nous marcherons le 24 novembre pour que celles qui viendront après nous vivent dans un monde dans lequel être femme n'expose pas à plus de violences et ne donne pas moins de droits que d'être homme." Appelant à "des mesures ambitieuses et des moyens" un an après la révolution #MeToo, plusieurs centaines de femmes s'unissent dans une tribune, publiée lundi 8 octobre sur France Info, en faveur d'une grande marche dans les rues de France contre les violences sexistes et sexuelles. 

"Remarques sexistes, dévalorisation, humiliations, insultes, coups, harcèlement, violences conjugales, agressions, viols, exploitation sexuelle, inceste, mutilations sexuelles, mariages forcés, meurtres... Chaque fois qu'un homme tue, viole, agresse ou harcèle, ce sont toutes les femmes qui ont peur", écrivent-elles, s'appuyant sur les récents exemples et les plus médiatisés de Marie Laguerre, de Malala, blessée par des talibans, de Marielle Franco, féministe brésilienne assassinée ou encore de Tara Fares, Miss Irak, assassinée à Bagdad. 

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"L'impunité doit cesser"

De la comédienne Eva Darlan à l'ancienne ministre Cécile Duflot en passant par la journaliste et militante Rokhaya Diallo, la philosophe Geneviève Fraisse ou encore les députées Clémentine Autain et Erika Bareigts, les 600 signataires du texte, à l'initiative de la militante Caroline de Haas, entendent dire haut et fort "dire haut et fort" qu'il faut en "finir avec toutes les violences sexistes et sexuelles".  Leur message ? "Nous en avons plus qu'assez. L'impunité doit cesser". 

"Nous marcherons le 24 novembre car nous sommes convaincues que si nous faisons reculer ces violences, nous ébranlerons ce système injuste que nous subissons toutes à des degrés divers", peut-on lire dans la tribune, qui égraine les motivations de ce mouvement de femmes mobilisées autour du  hashtag #NousToutes. Une pétition de soutien intitulée "Nous marcherons le 24 novembre contre les violences sexistes et sexuelles", a également été mise en ligne.


La rédaction de TF1info

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