Le 20h

Caméras de vidéosurveillance : les particuliers s’équipent de plus en plus

Publié le 6 décembre 2021 à 20h20, mis à jour le 7 décembre 2021 à 0h45
JT Perso

Source : JT 20h Semaine

Depuis quelques années, des particuliers utilisent des caméras de surveillance. Auparavant, elles n'étaient achetées que par les communes. Leur prix a beaucoup baissé. Les techniques ont évolué. Tout n'est bien sûr pas autorisé. Nos reporters ont enquêté.

Après trois cambriolages il y a six ans, ce jeune retraité des Yvelines a équipé sa maison d'un système de vidéosurveillance complet. En tout, cinq objectifs. Du matériel de professionnel acheté d'occasion 1 200 €, que ce bricoleur, féru d'électronique, a installé tout seul. Depuis son bureau ou son smartphone, il quadrille l'intégralité du jardin. Ses voisins se moquent gentiment de lui. Il observe en tout cas qu'il n'a plus été cambriolé depuis la mise en service de son installation.

La démocratisation des caméras est en route, y compris en copropriété, pour faire face à l'augmentation des incivilités et des vols entre voisins. Mais dans cette résidence parisienne de 60 logements, le vrai souci, c'est le manque de sécurité du parking. En cas de problème, via un abonnement, une société extérieure visionne les images et les transmet à l'autorité judiciaire. Coût mensuel par copropriétaire : entre 2,5 € et 4 €. Mais toutes les zones ne peuvent pas être scrutées.

En région parisienne, cette autre entreprise fait partie des fabricants de caméras ultra connectées. 200 à 350 € l'exemplaire, plus une centaine d'euros avec l'alarme, mais pas besoin d'abonnement. Suffisant pour surveiller une habitation à des centaines de kilomètres de distance. L'application n'envoie pas d'alerte si la personne détectée est connue et pré-enregistrée dans le système. Un tri rendu possible par la reconnaissance faciale.

Après la maison, après l'immeuble, place à la surveillance électronique dans la voiture. Depuis 2019, un constructeur américain équipe ses modèles de quatre mini-caméras. Le mode anti-vandalisme déclenche un tournage de dix minutes dès qu'un individu tourne autour du véhicule. La vigie fonctionne aussi en cas d'accrochage, même en stationnement. La voiture prévient automatiquement son propriétaire. Le système filme la voie publique, pratique interdite par la loi. La commission nationale de l'informatique et des libertés instruit actuellement plusieurs plaintes contre ce dispositif.

TF1 | Reportage O. Santicchi - J. Lacroix-Nahmias - P. Rousset


La rédaction de TF1info

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