La chasse ne tue pas que des animaux. On recense 4 000 accidents, dont 500 mortels en 20 ans. En ce week-end de la Toussaint, voyons comment promeneurs et chasseurs peuvent cohabiter.
Comme chaque samedi en période de chasse, des passionnés sillonnent la campagne en quête de gibier. Pour eux, la nature est un espace de liberté et doit le rester. Il y a de la place pour tout le monde. Alors, à la question, "êtes-vous prêt à ne plus chasser pendant les vacances scolaires et pendant les week-ends ?", la réponse est sans appel.
Pour les chasseurs, ce n'est pas possible. Selon eux, les gens qui viennent dans la forêt doivent être conscients qu'ils peuvent rencontrer des chasseurs et inversement.
À Carcans, dans cette commune très boisée du Médoc, sur 2 500 habitants, 450 sont des chasseurs. Pour les habitants, leur rôle est essentiel parce qu'il y a trop de bêtes. Pourtant, sur le terrain, le sujet fait débat. Exemple sur une piste cyclable qui traverse le massif forestier du village.
D'après l'office français de la biodiversité, en 20 ans, les accidents de chasse ont tué plus de 500 personnes. Un chiffre en nette diminution ces dernières années.
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