REPORTAGE - Chez les petits commerçants, le reconfinement est vécu comme une injustice. Ils ont reçu le soutien des maires de plusieurs communes qui ont pris des arrêtés les autorisant à ouvrir. Ce qui est contesté par les préfets.
À Yerres, une commune de l'Essonne, de nombreux commerces non-alimentaires ont décidé de rouvrir ce samedi matin malgré le confinement. Ils n'ont pas tardé à recevoir la visite des forces de l'ordre. Mais Olivier Clodong, le maire de la commune, est venu prendre leur défense. Par arrêté municipal, il les a autorisés à reprendre leur activité. S'il a engagé ce bras de fer au côté des commerçants, c'est qu'il souhaite rétablir l'équité face aux hypermarchés. Et ce type d'arrêté municipal a convaincu plus d'une quinzaine d'autres communes dans tout l'Hexagone. Parmi elles, Montauban, où une dizaine de magasins non-essentiels ont ouvert ce samedi matin, puis très vite refermé ce samedi après-midi.
La préfecture a calmé les ardeurs des commerçants en rappelant que ces arrêtés sont illégaux et les réouvertures passible de 135 euros d'amendes. Pour calmer les tensions, le gouvernement a imposé aux grandes surfaces de fermer leurs rayons livres et culture. Mais pour un vendeur d'électroménager installé à Migennes, une autre commune à avoir pris un arrêté, ce n'est pas la bonne solution. Tous compte sur cet arrêté pour ne pas connaître à nouveau les lourdes pertes financières subies pendant le premier confinement.
Ce sujet a été diffusé dans le journal télévisé de 20H du 31/10/2020 présenté par Anne-Claire Coudray sur TF1. Vous retrouverez au programme du JT de 20H du 31 octobre 2020 des reportages sur l'actualité politique économique, internationale et culturelle, des analyses et rebonds sur les principaux thèmes du jour, des sujets en régions ainsi que des enquêtes sur les sujets qui concernent le quotidien des Français.
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