Une nouvelle journée de grève interprofessionnelle est prévue ce mardi 31 janvier, en opposition à la réforme de retraites.De nombreuses perturbations sont à prévoir dans les transports et de nombreux services publics.En prévision de ces prochaines heures difficiles, les Français redoublent d'ingéniosité.
Tous les moyens sont bons pour s'éviter une journée de galères. Pour le deuxième grand jour de mobilisation contre la réforme des retraites, de nombreux secteurs devraient tourner au ralenti. Transports, établissements scolaires, énergie, services publics... ce mardi s'y annonce difficile. TF1 a rencontré des Français qui se sont organisés en amont.
À Rennes, des écoles vont fermer. Alors pour garder les enfants, une mère a trouvé le plan B idéal. "Ils vont aller, dès ce soir, chez les grands-parents. Et on les récupère vendredi midi", explique-t-elle. "Les grands-parents sont contents, les enfants sont contents. Et nous, ça nous fait deux soirées donc, au final, ça va", plaisante-t-elle.
Ils comprennent très bien
Nathalie Bouchel
Dans une crèche, en Île-de-France cette fois, tout le personnel est en grève. Les parents sont prévenus depuis la semaine dernière. Certains ont même demandé un mot d'absence. "Il y a deux ou trois parents qui me demandent une attestation pour leur travail. Mais sinon, ils comprennent très bien", affirme Nathalie Bouchel, responsable de la crèche "Rosa Bonheur" à Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne).
Dans certains cas, quand la famille n'habite pas à proximité, il faut improviser. "Je me suis arrangé avec un collègue, tout simplement. Je lui ai demandé de prendre ma journée, et moi de prendre la sienne, pour pouvoir garder ma fille comme demain, c'est fermé", témoigne un Français.
Télétravail, trottinette et taxi
Plutôt qu'un plan B, certaines entreprises passent au système D. Une petite firme d'une trentaine de salariés propose des solutions au cas par cas. "On a le télétravail ou la possibilité de louer une Vélib ou une trottinette. On propose aussi aux salariés, si jamais ils sont coincés au travail et qu'ils ne peuvent pas rentrer, de prendre un taxi", indique Émilie Prignot, directrice administrative et financière chez Guard Industrie.
Quant aux ouvriers dans les travaux publics, il est impossible pour eux de travailler à distance. Intérimaires, ils ne seront pas payés en cas d'absence, alors ils se sont arrangés. Certains optent par exemple pour le covoiturage. Pour l'occasion, certaines applications proposent même une prime spéciale pour les conducteurs. Et pour les passagers, le trajet sera gratuit toute la journée.
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