Du haut de ses 8 ans, Mathis était promis à une belle carrière de champion de moto.Le petit garçon a perdu la vie après un accident survenu lors d'une course en Italie.Les parents, après avoir fait don de ses organes, se confient devant une caméra de TF1.
Un geste du cœur, malgré la douleur. Aurélie et Laurent Bellon n’auraient jamais pensé avoir à prendre une telle décision. Moins d’une semaine après la mort de leur fils de 8 ans, survenue lors d’une course de moto en Italie, ils ont décidé de faire don de ses organes. "Il a fallu accepter qu’il soit mort", admet Aurélie, sa mère, dans la vidéo en tête de cet article.
Après son accident, le petit garçon, en état de mort cérébrale, avait été rapatrié en urgence à l’hôpital de Montpellier. Il a fallu aller vite. Pourtant, le choix n'est pas simple. "Soit, on ne fait pas le don et légalement, comme il est mort, il faut le débrancher et le laisser partir. Soit, on l’envoie au bloc opératoire pour faire don de tous ses organes. Et on lui dit au revoir dans la chambre, encore en vie", explique le couple.
La décision est difficile, mais Aurélie et Laurent Bellon, convaincus que ce choix était en accord avec la volonté de leur enfant, n'ont pas hésité longtemps. "C’était un petit garçon généreux, et je pense que si on en avait parlé avec lui avant, il aurait sûrement dit oui. Pour nous, en tant que parent, c’est dur. Mais on est très fiers de lui", confient, émus, les deux parents devant une caméra de TF1.
Il avait un talent vraiment hors norme. Cette perte-là, on s’en souviendra à vie
Thibaut Gourin, moniteur à la Race Experience School, à Fréjus.
Âgé d'à peine 8 ans, Mathis était promis à un bel avenir. Après avoir décroché un titre de champion de France à vélo cross, il était considéré comme un jeune espoir dans l’univers des courses de moto. En mars, il avait quitté l’île de La Réunion pour s’entraîner dans une école de pilotage, dans le sud de la France.
"Il avait un talent vraiment hors norme. Et, en plus de ça, c’était un très gros travailleur. Cette perte-là, on s’en souviendra à vie", assure Thibaut Gourin, moniteur à la Race Experience School, à Fréjus (Var). En voulant se dépasser encore, le petit Mathis a perdu la vie.
Grâce à lui et ses parents, cinq personnes ont pu être sauvées. L'an dernier, plus de 5200 greffes ont été rendues possibles grâce à 1392 donneurs décédés et 521 donneurs vivants. Mais c'est encore insuffisant.
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