De nombreux propriétaires ont vu leur piscine investie par des visiteurs non invités.Ces occupations illégales s'accompagnent aussi, parfois, de dégradations multiples.Rien qu'à Toulouse, pas moins de 200 incidents ont été signalés en seulement 3 mois.
Cet habitant de Toulouse n’en revient toujours pas. En pleine journée, alors qu’il rentrait chez lui, Julien Duclay est tombé nez à nez avec deux personnes en train de squatter sa piscine. "Ils étaient installés tranquillement, avec de quoi boire, relate, encore sidéré, le père de famille, dans la vidéo en tête de cet article. Je leur ai demandé de sortir en leur expliquant qu’ils étaient dans une propriété privée. Mais ils ont refusé, en disant : ‘Ce n’est que de l’eau, ça va, on peut profiter !'".
Il y a des bandes de jeunes qui viennent et essaient de s’incruster en force dans la piscine
Patrick Lammertyn, un habitant d'une résidence à Toulouse
Avec les fortes chaleurs, le phénomène a pris de l'ampleur. Rien qu'à Toulouse, pas moins de 200 incidents de ce type ont été signalés en seulement trois mois. Des incivilités que Patrick Lammertyn et ses voisins subissent au quotidien dans leur résidence. "Il y a des bandes de jeunes qui viennent et essaient de s’incruster en force dans la piscine. Et on est contraints, bien souvent, d’appeler la police qui ne se déplace pas systématiquement", souligne-t-il.
Car, sans violence, la police n'intervient pas toujours et les plaintes déposées aboutissent rarement, la loi étant assez floue sur le sujet. Excédés de voir leur piscine squattée en permanence, les résidents ont décidé de s'organiser entre eux, via les réseaux sociaux, pour signaler toute présence non désirée. "Au lieu d’être seuls, on est plusieurs, et c’est plus facile", explique Patrick Lammertyn.
Des piscines squattées, et parfois même détériorées. Dans une résidence voisine, la piscine est désormais hors d'usage. Tout le revêtement du bassin est déchiré. "On est privés de piscine tout l’été", fulmine David Aranéo, le gardien. Les résidents envisagent d'installer des caméras, et peut-être même un vigile pour identifier les personnes qui rentrent. Si la violation de domicile est avérée, les squatteurs risquent une amende de 15.000 euros et un an d'emprisonnement.
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