C'est une nouvelle profession qui vient des États-Unis. Les dog sitter ou les promeneurs de chien n'étonnent plus personne dans les rues de Paris. Mais un petit luxe qui coute 30 euros la sortie.
Un berger australien part pour une balade en forêt pendant que sa maitresse est au travail. Elle vit en appartement et n'a plus le temps de le promener. Elle a donc fait appel à des professionnels. Cout de la prestation, une trentaine d'euros la journée sans le repas. Toute la matinée, Carole et son équipe de Citizendog multiplient les arrêts. Il y a eu huit chiens en tout à récupérer et tout Paris a traversé, direction la forêt de Meudon.
L'entreprise recrute, car les demandes sont de plus en plus nombreuses comme l'explique son directeur Cyril Fresse. "En 10 ans, on est passé de 0 à 8 promeneurs. Aujourd'hui avec la demande qu'on a on va rapidement remonter à dix promeneurs", dit-il. Des salariés, mais aussi des indépendants se lancent sur le marché qui n'est pas encore réglementé. Certains se font même remarquer sur les réseaux sociaux. Les vidéos de ce baby-sitter pour chiens sont visionnées plus d'un million de fois. C'est comme ça qu'ils attirent les clients.
Depuis 4 ans, Clémentine Poupat, promeneuse de "La meute en diligence", transporte une dizaine de chiens par jour dans son triporteur. Elle ne passe jamais inaperçue dans les rues de la capitale. Plus de 100 kg à déplacer à la force des mollets pour rejoindre le bois. Clémentine est titulaire d'un brevet d'État, diplôme qui n'est pas obligatoire, mais fortement recommandé dans le choix du prestataire.