REPORTAGE - Le respect des contraintes au quotidien commence à devenir de plus en plus fragile. Ce week-end, le couvre-feu a été plusieurs fois malmené. Certains politiques demandent à suspendre la mesure sans attendre la fin du mois.
D'un côté, des centaines de jeunes qui font la fête sans masque et sans gestes barrières. De l'autre, des forces de l'ordre qui ont le plus grand mal à les disperser. La scène s'est reproduite deux soirs de suite en plein Paris. Et à Nîmes, en ce week-end de féria, c'est à regret que les fêtards doivent se coucher à 23 heures.
Le couvre-feu, source de tension surtout pour les jeunes, semble de plus en plus difficile à faire respecter. D'autant qu'il court jusqu'au 30 juin, soit encore 17 jours. Alors, faut-il y mettre fin plus tôt que prévu comme le réclament certains responsables politiques ?
La baisse du nombre de cas est spectaculaire, plus forte même que ce que les épidémiologistes avaient prévu. Nous sommes aujourd'hui au même niveau qu'en août dernier, quand la France était déconfinée sans couvre-feu. Pourtant, selon nos informations, l'Élysée n'envisage absolument pas d'assouplissement avant la fin du mois.
Un conseiller du président de la République l'assure : "Il est hors de question de reculer l'horaire du couvre-feu parce que l'épidémie ne décélère pas partout". C'est aussi l'avis de l'infectiologue que nous avons interrogé, le Dr Benjamin Davido. Pour lui, le couvre-feu à 23 heures est efficace.
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