Des millions d'élèves de primaire, habitants dans les 47 départements où le virus circule le moins, n'ont plus à porter le masque en classe depuis lundi matin. Comment s'est passée cette première journée enfin démasquée ?
Apercevoir des sourires dans sa salle de classe, cela n'était pas arrivé à Marine Drillien, enseignante à l'école Diwan de Dinan (Côtes-d'Armor), depuis longtemps. "Ça fait plaisir. On voit qu'ils sont contents. Cela leur enlève quand même un sacré poids", se réjouit l'enseignante. Pour l'instant, les instituteurs sont encore tenus de porter le masque. Et le ministère ne précise pas quand cette obligation sera levée. Depuis lundi, seuls les élèves de primaire peuvent s'en passer dans les 47 départements où le virus circule le moins. La liste sera révisée tous les jeudis en fonction des nouveaux chiffres de l'épidémie.
Ce lundi matin dans les Landes, les élèves savouraient cette liberté retrouvée. "J'avais trop chaud avec le masque. Et en plus, on avait du mal à respirer", se rappelle une élève. Au-delà du confort, les apprentissages seront aussi bien plus simples. "Les élèves très timides, quand ils parlent avec un masque, on ne les entend presque pas", dit Nathalie Dheur, professeur des écoles à l'école Anne Sylvestre à Labouheyre (Landes). Quant aux parents, nombreux sont heureux de ce changement.
En revanche, au collège et au lycée, le masque reste obligatoire en classe. En ce qui concerne les collégiens uniquement, Jean-Michel Blanquer parle d'octobre ou novembre pour éventuellement mettre fin à cette règle. Pour le moment, son ministère se concentre surtout sur l'expérimentation d'un nouveau protocole sanitaire dans dix départements. Si un cas de Covid se déclare dans une école primaire, la classe ne fermera plus forcément, mais tous les élèves seront testés.
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