Le ministre de l'Intérieur dénonce l'autorisation du burkini dans les piscines municipales de Grenoble et veut saisir la justice.La mesure existe pourtant déjà à Rennes, qui n'a reçu qu'un courrier de plainte en quatre ans.
Les débats sont tendus. Le vote lors du Conseil municipal a été serré. La majorité elle-même est divisée. Au final, à deux voix près, le burkini est autorisé dans les piscines de Grenoble. Un peu plus tôt, une centaine d'opposants ont manifesté dehors pour demander la démission de l'élu.
Le ministre de l'Intérieur parle de provocation communautaire. Le préfet va saisir la justice. Les habitants de Grenoble sont tiraillés. Depuis plusieurs années, l'association Alliance citoyenne soutient des actions coupe de poing dans les piscines avec des militantes déjà en burkini.
À 700 km de là, dans la ville de Rennes, depuis 2018, le burkini est autorisé pourvu qu'il soit comme les shorts de bain, propre et dédié à la baignade. À la sortie, il est difficile de trouver des riverains agacés. La mairie dit avoir reçu une seule critique par courrier depuis quatre ans.
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