Les opposants à la réforme des retraites ont manifesté ce mardi pour la 14e journée de mobilisation à l'appel des syndicats.Les chiffres des différents cortèges confirment l'essoufflement du mouvement.
Ce n'était pas une mobilisation des grands jours à Arras. Environ 1500 personnes sont descendues dans les rues de la cité pas-de-calaisienne ce mardi 6 juin à l'occasion de la 14e journée de contestation contre la réforme des retraites à l'appel des syndicats. C'est deux fois moins que lors des pics du mois de mars. Le signe d'une fin imminente ?
"On n'en sait rien, on verra bien. Mais nous, on est toujours sur le terrain et on ne lâchera rien jusqu'au retrait de la réforme", répond un manifestant au micro de TF1 (voir la vidéo en tête de cet article). "Effectivement, le mouvement s'essouffle, mais l'important, c'est de montrer qu'on est toujours présents", poursuit un autre.
Cortèges clairsemés
Les premiers chiffres des quelque 250 cortèges annoncés étaient dans le bas de la fourchette. Entre 4000, selon la préfecture, et 50.000 personnes, selon la CGT, se sont ainsi déplacées à Marseille. Elles étaient entre 8000 et 50.000 à Toulouse ou encore 3000 à 5800 à Bayonne. À Rennes, où les équipes du JT de 13H de TF1 se sont rendues, quelques milliers de manifestants se sont mobilisés.
Les autorités attendaient entre 400.000 et 600.000 personnes, dont 40.000 à 70.000 à Paris, où le cortège s'est élancé à 14h des Invalides vers la Place d'Italie. Des foules encadrées par 11.000 policiers et gendarmes, dont 4000 dans la capitale, où un millier de radicaux étaient attendus. Selon la CGT, quelque 300.000 personnes ont finalement manifesté à Paris, la préfecture de police dénombrant de son côté 31.000 manifestants dans la capitale. Au total ce mardi soir, le ministère de l'Intérieur comptabilise 281.000 manifestants sur tout le territoire, contre 900.000 pour la CGT.
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