Durant la troisième journée de grève contre la réforme des retraites, le nombre de grévistes, notamment dans la fonction publique, est en baisse.Les responsables syndicaux ont fixé un nouveau rendez-vous dont ils attendent beaucoup, samedi prochain.
Mardi 7 février, il y avait du monde dans les rues, mais moins que la semaine dernière. Exemple à Paris, 500.000 manifestants le 31 janvier selon les syndicats, 400.000 ce mardi. À Marseille, selon la police, ils étaient 40.000 mardi dernier, 15.000 ce mardi. Mais certains manifestants veulent garder le rythme.
Malgré des cortèges moins fournis, les syndicats restent confiants pour la suite du mouvement. "Il n’y a pas du tout d'essoufflement de la part des manifestants et des grévistes. En tout cas, nous sommes déterminés à aller jusqu’au bout jusqu'au retrait de cette réforme", rapporte Philippe Martinez. Une mobilisation en baisse également dans la fonction publique. Selon le ministère, 14,17 % des enseignants qui ne sont pas en vacances étaient en grève ce mardi, c’est presque deux fois moins que la semaine dernière. Des grévistes moins nombreux aussi à la SNCF.
Le gouvernement affirme entendre cette contestation, mais considère que c’est aux députés de modifier le projet de loi. "Le dynamisme de la démocratie peut s’exprimer dans la rue, mais il s’exprime aussi désormais au parlement", selon Olivier Véran.
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