Les syndicats se mobilisent ce jeudi 19 janvier pour protester contre la réforme des retraites.Tous ont appelé à la grève, dans les transports, l'éducation nationale ou encore les raffineries et dépôts de carburants.Tour d'horizon des secteurs les plus touchés.
Il faut vite attraper le dernier train avant le début de la grève. Officiellement, elle commençait à 19 heures ce mercredi. Il est 17h30 et certains ont pris les devants. "J’essaye de prendre le train de 17h44. Normalement, je prends le train à 18h40. J’avais peur", témoigne une femme interrogée par le 20H de TF1. Quelques trains ont été annulés dès ce soir. Le sien a du retard. "Ça y est, le train est affiché. Donc, je vais y aller tout de suite parce que tout le monde court et le train va être blindé", poursuit-elle.
Les voyageurs sont plus stressés et plus tendus que d’habitude dans les gares parisiennes. Demain, la journée s’annonce plus compliquée. Côté TGV, un train sur quatre est prévu dans l’est, un sur trois au nord et au sud-est et un sur cinq sur l’axe Atlantique. Pour les TER, ce sera un train sur dix en moyenne et seul l'Intercité Paris-Clermont fera un aller-retour. En Ile-de-France, pour les métros et RER, il y aura jusqu’à cinq fois moins de passage. Certaines lignes seront même totalement fermées.
Mobilisation très forte dans les écoles
La grève est très suivie aussi par les agents du service public. Par conséquent, à Lens (Pas-de-Calais), la mairie a décidé de tout fermer. Demain, il n’y aura pas de rendez-vous pour votre carte d’identité ou votre permis de construire. Oubliez votre entraînement sportif à la salle communale ou votre cours de théâtre. "Demain, il n’y a pas de cantine ni de bus. C’est un peu embêtant", affirme une jeune fille. "C’est fermé, c’est tout, je vais les laisser tranquilles. Je ne vais pas les embêter, c’est un droit", ajoute une femme.
Dans les écoles, la mobilisation est très forte. Sept enseignants sur dix sont en grève dans le primaire. Dans certains endroits, un accueil des enfants est prévu par la mairie mais ce n’est pas le cas partout. Côté transports scolaires, là aussi, c’est au cas par cas. À Lisieux (Calvados), les parents sont avertis depuis hier. Plusieurs lignes sont supprimées.
Dans les stations-service, ce n’est pas la cohue mais il y a plus de monde que d’habitude. Tout le monde a en tête la grève d’octobre et les pénuries qui ont suivi. "Je vais mettre le maximum parce qu’on pourrait en manquer si les raffineries font grève", estime un automobiliste. La CGT promet des raffineries et des dépôts pour la plupart à l’arrêt demain. Si le mouvement ne dure qu’une journée, il n’y aura pas de risque de rupture de stock dans les stations.
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