Ce mardi 28 mars, il y aura de nouveau des cortèges officiels et des manifestants pacifiques opposés à la réforme des retraites.Mais on craint aussi la présence d'un millier de black blocs prêts à semer le chaos comme à la neuvième journée de manifestation.
Quatre jours après, les Bordelais sont toujours sous le choc devant la porte de la mairie, incendiée en marge de la manifestation. À quelques mètres de là, le café Rohan de Bordeaux (Gironde), a lui aussi été la cible de violences. Patrick Allary, gérant du café, craint de nouveaux débordements ce mardi 28 mars, lors d'une nouvelle manifestation.
L’inquiétude est partagée par Aurélie Descombes, coiffeuse du centre-ville qui fermera son salon si de nouvelles tensions éclatent mardi après-midi. "Les clients ont peur, ils ne viennent pas… Ça a des répercussions sur les finances du salon", dit-elle. Alors, pour éviter de nouveaux dégâts en marge du cortège, un technicien s'active pour protéger un distributeur de billets : "On va essayer de faire de notre mieux pour sauver ce qu'il y a à sauver", promet Bentahar Abbes.
À Paris, la manifestation partira à quatorze heures de la place de la République, direction place de la Nation. Selon le ministère de l'Intérieur, il y a un risque important de débordements avec la présence potentielle de 1000 casseurs ultra-violents dont certains étaient présents lors des manifestations de Sainte-Soline (Deux-Sèvres) ce week-end. Pour y faire face, un dispositif de sécurité sans précédent est mis en place avec 13000 policiers et gendarmes mobilisés, dont 5500 dans la capitale.
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