Les syndicats avaient promis, le soir du jeudi 16 mars, de durcir le mouvement.L'utilisation de l'article 49.3 a de nouveau mobilisé les opposants au texte.Une nouvelle grande journée de manifestation est prévue ce jeudi 23 mars.
C'était la première action de la journée. Ce vendredi 17 mars matin, sur le périphérique parisien, plus d'une centaine de syndicalistes bloquent la circulation. Des automobilistes qui restent au point mort en pleine heure de pointe et qui ne râlent pas. Au contraire, ils sont tous d'accord avec le mouvement.
L'autoroute à Marseille a été également bloquée cet après-midi. Les réactions sont un peu plus contrastées, car plusieurs automobilistes ne sont pas d'accord avec la façon de faire des manifestants. Face aux policiers qui viennent les déloger, ils s'expliquent. Pour eux, le blocage est un dernier recours.
Dans le pays, des syndicats ou de simples opposants, parfois à peine une dizaine, ont mené ce vendredi des opérations flash. Il y a aussi des blocages dans les gares. À Bordeaux, quelques centaines de syndicalistes occupent les voies. Ils coupent le trafic SNCF, provoquant des retards. D'autres font pareil à Toulon, les trains seront à l'arrêt pendant moins d'une heure. Les manifestants estiment que le gouvernement est allé trop loin en faisant usage du 49.3 pour faire passer la réforme des retraites.